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Lettre à Ch., 10/09/04, 11h45
Le 10/09/04, 11h45, Bar « Chez ma tante », Rennes.

Ca y est, je flippe. Envie de me cacher dans tes bras, de pleurer, de mourir là, contre ce coeur que j’écoutais battre la nuit, et c’était le coeur du monde, qui battait contre mon oreille... Je n’arrive pas à croire que notre amour ait pu mourir ainsi. Je le croyais plus fort que tout. Et avec lui, je me sens mourir aussi. Que sera le monde sans toi, sans ta voix douce pour me parler, sans la chaleur de ta peau pour me réchauffer ? Comment avons-nous pu en arriver là, nous qui étions tant l’un pour l’autre... Et je persiste à rêver d’un jour où tu me diras : « Barjac, j’ai compris que ce que je voulais dans la vie, c’est ce que j’avais trouvé dans tes bras. » Un jour où l’on se souviendra d’aujourd’hui comme d’un simple mauvais souvenir ; un jour où tu souriras quand je t’embrasserai dans le cou... Et même si ce n’est que du rêve, c’est tout ce à quoi je peux me raccrocher. Non, je n’arrive pas à croire que ce que tu éprouvais pour moi soit mort. Il y a plus de dix ans, tu rêvais déjà de m’épouser, de faire ta vie avec moi. As-tu tout changé, es-tu certaine qu’il ne reste rien de tout cela aujourd’hui ? Je sais combien je serais heureux de pouvoir prendre soin de toi comme autrefois. Sois sûre que tu fais le bon choix... Si ce soir, A. te laissait tomber, que ferais-tu ? Essaierais-tu de le retrouver lui, ou reviendrais-tu vers moi ? La réponse à cette question te montrera la voie à suivre, celle qui fera ton bonheur. Si seulement j’étais revenu plus tôt, nous aurions pu réaliser notre rêve. Mais les rêves peuvent toujours être réalisés ; seule la mort les rend impossibles, et c’est ce que je me dis quand j’ai envie de tout arrêter. Vivre, vivre parce qu’en troisième je voulais mourir, à cause de ton amour perdu, et que je l’ai pourtant retrouvé. Alors aujourd’hui, je fais pareil, dans l’espoir qu’un jour je puisse me dire que j’ai bien fait, que tu reviennes et qu’on soit à nouveau ensemble, pour toujours cette fois.

Non, ne pas choisir n’est pas un choix. C’est laisser la vie décider à notre place, se laisser porter par le courant, et alors on n’est pas maître de sa trajectoire. Choisis A. parce que tu l’aimes, mais ne reste pas avec lui simplement par peur de remettre ta vie en question. Tu le regretterais un jour, je crois. Ne me dis pas : « je ne veux pas tout changer » mais dis-moi « A. est l’homme que j’aime, celui que je veux garder à mes côtés, qui me comprend, me rassure, m’écoute et me rend heureuse. » Je sais que cela est difficile et demande courage et certitude, mais ce sont des choses importantes. Je ne voudrais pas que dans quelques années, tu réalises que tu n’es pas prête à faire ta vie avec lui, et que tu reviennes vers moi pour découvrir que je me suis engagé envers une autre femme. Ce serait la fin la plus atroce que puisse connaître notre histoire. Ton coeur sait ce qui est bon pour lui, écoute-le. Ce n’est peut-être pas moi, mais ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est que tu saches ce que tu veux, ce qui te rendra heureuse ; on n’a qu’une vie, et je ne veux que la tienne soit belle, quel que soit le garçon qui aura la chance d’en être responsable. Tout ce qui compte, c’est que tu saches qui tu aimes, qui saura t’apporter, toute ta vie durant, ce que la fille formidable que tu es mérite.

Si tu ne veux pas de moi, j’éirai donner mon coeur à une autre. Ce n’est pas comme ça que je voyais ma vie, mais sais que je ne suis pas n’importe quel garçon, et qu’il y a des filles qui seraient heureuses qu’un homme comme moi s’occupe d’elles. Sans doute, je ne serai pas heureux comme j’aurais pu l’être avec toi, mais au moins, en faisant le bonheur d’une fille, j’accomplirai une partie de mon rêve.

Ch., ce que tu es pour moi ne changera jamais, ne sera jamais remplacé. Mes amis qui nous ont connus m’ont toujours dit qu’on était le couple idéal, celui qu’ils rêvaient de trouver un jour à leur tour. Je t’aime, tu sais, je t’aime vraimen. J’espère que tu ne reliras pas cette lettre dans quelques années en ayant des refrets. Et si c’est le cas, reviens vers moi. Peut-être pourrai-je encore t’offrir un cadeau que je garde dans ma poche pour l’instant. Je t’aime.

Ecrit par Barjac, le Mercredi 15 Septembre 2004, 17:35.
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