Session
Articles par rubrique
Discussions actives
Réflexions sur l'amour (suite)
(6)
Cours de séduction (8) L'odeur de la nuit, l'été (1) Tu tenais le monde dans tes bras (5) Le salaud de ces dames (5)
Autres projets
Ailleurs
zakath-nath:
Frasier (2023), saison 2
campanita: Legend of Zelda : Echoes of Wisdom castor: L'arme ultime contre les morts vivants parmakoma: Les Boréales 2024 ultraball: 2168-11 : le résumé bangg: Not all men art-orange-2012: Val me manque stupidchick: meta (4)
Blogs favoris
Recherche
Tribune
|
C'est un petit pas pour l'humanité...
J’avais prévu de bosser aujourd’hui. Je me lève tard, ai juste le temps de prendre une douche, et de filer à la répète qui démarre à 13h. Sur le chemin, je croise Steve et Mark. Après avoir imprimé quelques partitions à la fac, nous retrouvons l’autre Steve et nous voilà partis pour trois heures de musique.
Une fois sourds, nous rejoignons Emma au pub pour regarder le match de rugby. La France a battu l’Ecosse, je peux désormais supporter l’Angleterre contre le Pays de Galles. Les anglais perdent, et l’on reste à discuter. Il y a la fille que j’avais remarquée mercredi soir. Steve me pousse à aller la voir, mais je refuse. Il faudrait me passer sur le corps pour cela, et plusieurs fois, encore. Dans le coin, une fille qui a un regard qui me rappelle celui de Ch. me fixe, et je ne sais plus où me mettre. On finit par y aller. Il est 22h30. Je reçois un texto de Jane, qui me demande si je suis de la partie ce soir. La sensation d’échec (parce que je n’ai pas osé aller voir ni la première fille, ni la seconde) me mine le moral, j’accepte. Je fais la connaissance d’Inna, une amie de Jane. Elle est très jolie, et je flashe un peu. Sitôt qu’elle sait que je suis français, elle me regarde différemment. C’est une chance, pour nous autres, d’avoir une réputation qui donne des points d’avance. On file sur Broad Street, où l’on se fait jeter de boîte parce qu’Inna et mois avons des tennis. Donna, une amie d’Inna, ainsi qu’une autre fille, nous rejoignent, et l’on trouve une boîte où les parias en tennis sont admis. On discute, on fait copain-copain. C’est agréable d’être avec des filles. Elles sont de charmante compagnie, et l’on passe de bons instants. C’est étrange, comme tout est facile lorsqu’il s’agit des amies des amies. Je m’en rends compte a posteriori, je n’ai pas la moindre angoisse, rien à voir avec les filles avec lesquelles je n’ai aucun lien et qui m’attirent. Là, je discute sans réfléchir, et tout se passe merveilleusement bien. Dans le couloir vers les toilettes, une fille m’adresse un grand sourire. Je feins de ne pas l’avoir vue. J’en ai honte, elle a dû me prendre pour un type arrogant, et si elle peut m’entendre, qu’elle accepte mes excuses (facile, facile, je l’avoue ; je porterai le blâme). Si je n’ai pas répondu, ce n’était que par peur. Au milieu de la soirée, Donna me dit qu’elle et Inna me trouvent « very good looking ». Le compliment me fait un immense plaisir. On descend danser, je danse avec l’une, je danse avec l’autre. J’aime bien tenir leur main, c’est doux et tiède ; je voudrais être tout petit pour pouvoir m’endormir dans le creux de leur paume. Surtout que toutes deux sont vraiment jolies. Le club ferme, je chante une chanson des Pogues avec Donna, qui est irlandaise, puis elle prend le bus, et nous rentrons. Je laisse Inna et Jane avec l’autre allemand sympa dont j’ai oublié le nom, et souhaite bonne nuit à Andreas devant chez moi. Je crois qu’il faut que j’arrête de m’en faire, à propos des filles. Le compliment de ce soir m’a donné confiance. La prochaine fois qu’une fille me plait, c’est décidé, je le lui dis. Je ne lui plairais peut-être pas, mais je sais que je plais à certaines, ce ne sera donc pas un échec. Juste une question de goût. Je me sens différent. Ce n’est, après tout, pas si difficile, avec les filles. Il faut juste qu’il y ait ce lien, amie d’ami(e), et tout se fait naturellement. Bilan de la soirée : honte d’avoir ignoré la fille au sourire, un peu triste à cause du vide après avoir dansé avec Donna et Inna, grande joie parce que tant de filles m’ont accordé de l’attention, et que cela me donne un sursaut de confiance, sentiment confus : et si, au fond, c’était facile, avec les filles ? Mais alors, laquelle choisir ? Tant que l’on ne choisit pas, toutes celles qui nous apprécient sont des petites amies potentielles. Mais une fois que l’on se décide pour une, ne risque-t-on pas de regretter les autres ? Vais-je devenir un garçon à aventures, un de ces playboys que j’ai toujours profondément haïs ? N’y pensons pas. J’ai encore de la marge, et du progrès à faire, avant d’avoir à me poser de telles questions. Et puis, il faudrait vraiment que j’arrête de parler des filles. Ce blog commence à ressembler à un feuilleton américain. Demain, il va falloir que je bosse comme jamais. Enfin, comme toujours le dimanche, en fait. Bonne nuit à tous et à toutes. Je m’en vais retrouver en rêve la douceur des mains des filles. Ecrit par Barjac, le Dimanche 6 Février 2005, 03:17.
Laisser un commentaire
Commentaires
|
|
Wolf head and Victorian couple are the property of their original authors.
Any other content © 2003-2008, Barjac. |