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Noëlucubrations
Enfin, Noël passé. Voilà derrière nous le stress du cadeau pas trouvé (enfin presque), l'indigestion au foie gras d'autruche, la nouillerie de masse à l'approche du Jour J. Récapitulatif.
Excitation des préparatifs
Goinfrement généralisé, institutionalisé, traditionnalisé. La longueur des files au supermarché. Non mais regarde-me les. Faut-il être idiot pour tout faire au dernier moment comme ça. Moi, c'est différent. J'avais le. J'étais en. Ca me fait penser que j'ai plus que deux jours pour acheter mes cadeaux. Quelle farce, ce Noël, aussi. Sous-sol des Nouvelles Galeries, avec mon dab. Clin d'oeil en direction de la caissière. La cravate, ça te tue le charme. C'est le manager, il a du y aller de sa leçon. Je lève les yeux de mon pot de confiture. Houla. Certes. Je n'avais pas (encore) tilté sur le décolleté. Diable ! Faut pas avoir le vertige. Le Front du Sein Libre s'est en effet heurté au conseil des Pères de la Bonne Conduite. "Ah non, mademoiselle, vous me mettrez au moins une cravate, s'il vous plaît." Au plus grand désarroi des penseurs progressistes que nous sommes. Pas meilleur moyen de fidéliser le client. On s'engueule à la caisse d'à côté. Et bien, tendues, mesdames ? Ah oui mais si la mémé resquille, aussi. J'avoue que je ferais moi-même des dents. Le respect des aînés, ça n'inclut pas le mépris des cadets. Quatre-vingt piges et ça se croit tout permis. Grands dieux, on n'est pas même assuré d'en vivre moitié autant, avec l'Iran l'Irak et la fonte des glaces. Et il faudrait qu'en plus on en perde de précieuses miettes à la caisse ? S'il y avait urgence, encore, je dis pas. Mais dans ce cas-là, il faudrait coller un girophare sur le toit du déambulateur. Enfin ce n'est pas non plus une raison pour nous donner à tous une leçon d'ornithologie, madame (l'autre). Et taper avec sa pizza congelée sur le tapis roulant ne changera rien à l'affaire : sourde, mémé l'est déjà. Pas nous. Au mieux, vous allez faire venir la sécurité. Au pire, tous les champignons vont tomber au fond et il restera plus que la tomate, qui est fade. A ce rythme-là, je m'attends à voir ladite pizza voler d'une minute à l'autre. Mais non, un brave homme s'interpose. Allons, calmez-vous madame. Bientôt rejoint par deux géants costumés. Un pour chacune, ô combien professionel. Ils savent y faire, aux Nouvelles Galeries. Fin du combat de poules, chacune se répand en explications à son géant conseiller psychologue attitré. On a baissé la voix. Mâles rassurantes effrayantes présences. Mais bien sûr, madame, c'est évident, vous avez tout à fait raison. Allons, pourquoi ne passez-vous pas simplement dans cette file là-bas. Merci, madame. Tiens l'ancêtre en a profité pour commencer à faire du plat à la dame de devant. Bond, James Bond. Ne vous inquiétez pas, mon petit. Avec moi vous ne craignez rien. Bah. Tant que l'agent secret n'en profite pas pour passer devant ni vu ni connu. L'autre caissière (la grosse, pas la nôtre qui est jeune et porte une délicieuse cravate) indique aux badauds attirés par les hurlements des combattantes qu'ils peuvent reprendre leurs courses, les paris sont fermés. Sur un ton qui n'invite guère à la contre argumentation. Le Père fait remarquer que c'est drôlement cher, ici. Rapport aux vingt-deux euros déboursés par James Bond Girl pour un kilo de pommes de terre et une grappe de tomates. Pas faux. C'était peut-être du foie gras de patate et des tomates fumées, qui sait. Ou bien le cours du tubercule subit une forte plus-value sitôt que l'on plonge dans l'espace-temps Lafayette (comme pas mal d'autres choses, du reste). Et de commencer à tâter le terrain avec la caissière, maintenant. Apollon au Pot de Confiture. Laquelle rigole, fraîche mutine effarouchée cravate. Je sens que c'est moi qui vais commencer à jouer de la pizza sur le truc, si on ne se presse pas un peu. Danse nuptiale du singe contrarié (Oedipus Pepperoni). Joies des fêtes
Foie gras entier à l'odeur surprenante. Oui mais alors s'ils les gavent à l'ensilage, maintenant. Ecoute au prix que je l'ai payé, quand même ! Non mais on va le manger, t'en fais pas. En se bouchant le nez et en poussant avec le champagne, autant ça passe. Résultat des courses : un jour au lit interrompu toutes les heures par un peu d'exercice physique – 100 mètres sprint panique (nage libre) vers les WC. Et d'expliquer en vain à cet entêté d'estomac que puisque je te dis que vide, tu l'es déjà, idiot. Inutile de s'époumoner. L'estomac a ses raison que la raison n'entend point.Lin-je-ris jaune
Noël passé, mais encore quelques cadeaux à faire. On n'a pas encore fêté ça, avec les potes, à Bham. Enfin on va limiter aux potes les plus proches. Des bricoles. A part pour ma moitié, qui en vaut bien deux (pas sûr de ce que j'ai voulu dire ici). J'avais jeté mon dévolu sur des articles de lingerie fine, vu que je n'ai pas encore donné dans ce chapitre et qu'il est tout ce qu'il y a de plus approprié aux deux mois de nuits froides qui arrivent (vu qu'on a déjà les bouillotes, s'entend). Avais, car bonjour la déception. Ayant fait tous les magasins de la ville avec ma soeur (permet d'afficher un air détaché : "j'accompagne juste"), il faut me rendre à l'évidence : ce n'est pas la saison pour la lingerie. Rien d'original, de mignon, de coquin mais pas vulgaire. Rien d'élaboré. Tout est nul. Rien que du monochrome (original comme un ticket de métro) si l'on omet quelques tentatives bicolore à vous faire retourner direct aux trucs unis, et sauter un repas. Rouge et bleu gris, marron et jaune, vert et violet pastels. Et des paysages fleuris façon toile cirée. Ce n'est pas encore cette année (enfin la prochaine) que les ventes de Viagra vont baisser. Cinq magasins, et un seul ensemble sympa, trouvé chez Princesse Tam Tam. Mais pris d'un doute, à cause de la dentelle. Je dis pas, c'est affolant à souhait, la dentelle. Mais est-ce tellement confortable ? J'essaie de m'imaginer avec des frous-frous coincés entre les plumes de derrière. Laissons tomber ce modèle. De toutes façons, même si je trouvais un truc, ça risquerait de ne pas plaire. Faut se méfier de pas choisir trop affriolant. Nous autres, on imagine la scène, les bougies, la fourrure, le lit à baldaquins, Kate Moss toute poudrée (ah ah), et on a vite fait de s'emballer. Mais la panoplie de Lola, faut du tempérament pour la porter. Et puis on n'a pas de baldaquins. Rester simple. Mieux, y aller avec elle, comme ça pas de souci. On verra ailleurs et plus tard. Au pire, j'ai quand même trouvé une écharpe et un collier assortis chez Exopotamus (sic). Sûr que ça plaira. En fait, Noël, c'est l'occasion pour nous les brutes de donner libre cours à notre sensibilité féminine. De jouer les grands couturiers. D'habiller la poupée, pour une fois, plutôt que de la déshabiller. Mais juste UNE fois (parce que j'en vois venir).Bouquins
Terminé Ulysse de Joyce. Génial. Commencé Stephen Héros, mais à ma grande déception il s'agit d'un manuscript de jeunesse de l'auteur, et non d'une suite au chef d'oeuvre. Intéressant pour l'étudiant en lettres et l'admirateur invétéré, mais de portée limitée en temps qu'oeuvre littéraire. Récupérer Dubliners, donc.
Ecrit par Barjac, le Vendredi 29 Décembre 2006, 13:05.
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