Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Articles par rubrique
Discussions actives
Autres projets
Ailleurs
Blogs favoris
Recherche

Archive : tous les articles
Tribune
Gamin : Hello ami Barjac, l'amoureux des mots... Un petit tag pour toi [Lien] Au plaisir de te lire...
Gamin : Jolie skin en passant, j'aime beaucoup...

Paris Manège
Paris, souvent, me manque. J'ai connu peu de villes où l'on puisse marcher pendant des heures sans jamais passer deux fois par le même point. Paris est une de celles-ci, avec tant de quartiers, de boutiques, de visages différents. Des parcs où l'on s'arrête quelques temps pour observer les passants, le bruissement de la vie depuis les feuilles des arbres jusqu'aux cris des enfants. Le sentiment d'appartenance, plus que tout. Ma mère la Seine, mon Louvre père, grand-mère Notre-Dame et le grand-père Lachaise. Le bouquiniste de Gérard, dans sa petite rue sombre. Les lions, les ponts, les glaces Berthillon. Les canards qui barbotent dans les fontaines du Sénat, entre les bateaux de bois des mômes, et les nuages qui flottent en silence sur l'eau. Le grand manège de la vie, et les femmes jolies... la solitude, aussi. Les poings au fond des poches et le coeur qui s'accroche. Sur votre poitrine, tel une broche. Alors les cigarettes amères, juste pour avoir l'air, pas l'air tellement malin, à jeter des caillots dans le canal Saint Martin. Tourne, il tourne, le manège, et l'autre il reste là, fasciné par tout ça, des lumières les éclats, les grands chevaux de bois, et les carrosses peints. Bonheur giratoire, jeunesse centrifugée. Il reste là, lui, les yeux rivés, le visage grave. Il a la trouille, au fond. Oh non, pas du manège. Seulement des manégés. Peur des autres. S'il n'y avait personne, il monterait sur le cheval bleu et galoperait jusqu'à Quimper, revoir, encore, la mer. Alors il reste à l'écart ; il observe, il narre. Il n'est plus qu'un regard. Un désir, un miroir. Au Luxembourg, les canards ! Paris, parfois, me manque.

Ecrit par Barjac, le Mardi 17 Juillet 2007, 11:29.
Laisser un commentaire
Commentaires
Songe -
Le 16/11/07 à 16:05
J'ai beau habiter en périphérie, Paris me manque déjà quand je n'y suis pas : je rêve d'y vivre pour ne plus me demander quand est le dernier métro ou RER qui m'en éloigne, simplement pour pouvoir me promener au pied de ma porte, tourner le coin et continuer d'explorer encore et encore ...

Peut-être aurais-je le loisir de te proposer un jour un chocolat à St Michel et quelques pas au Luxembourg, entre les échiquiers et les dames d'antan juchées sur leurs piédestals immuables.

Au plaisir ami nostalgique !

Répondre à ce commentaire
Le 20/12/07 à 09:42
J'espère, mon cher Songe, que nous finirons par nous rencontrer, et quel meilleur décor aux amitiés littéraires que les toits de Paris. Pigeons que nous sommes, observateurs du monde, perchés sur nos gouttières en gargouilles grimaçantes, ricanantes ou simplement attendries.

C'est toujours un plaisir que de te lire, et je n'oublie pas nos débuts, alors que le blog en était encore à ses balbutiements, et que nous appliquions à ce nouveau média l'ancienne recette du journal sur papier. Tant de blogs manquent de substance, mais j'ose croire que nous avons su éviter l'erreur de la facilité. Le média se prête aisément au jetable, au consommable, à la page de calendrier que l'on écrit puis que l'on jette. Blog poubelle. Continuons, Songe, dans cette voie que nous choisîmes au départ, appliquons-nous encore à écrire pour le plaisir, parce que les mots sont des couleurs et le clavier la brosse de l'écrivain moderne. Mais n'oublions jamais que même virtuelle, la page demande encore l'effort.

Au plaisir, mon ami, au plaisir.
Répondre à ce commentaire
Firefox 2
Blog hébergé par