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Elle prend tout le lit
Impossible de dormir avec elle. Elle prend toute la place. Elle me tient (trop) chaud. Elle me réveille chaque fois qu'elle bouge. Est-ce comme ça dans tous les couples ? Y a-t-il un numéro vert pour les violences du sommeil ? Que dit la loi ? La subdivision de la surface matelassée se fait elle en fonction des tailles respectives des protagonistes ou est-elle la division égale du tout entre les parties ? Est-ce un crime de la pousser hors du lit une fois qu'elle s'est endormie ? Puis-je invoquer la légitime défense ? Comment amener l'idée d'un matelas pneumatique sans qu'elle se vexe ? Comment défendre mon côté du lit contre l'envahisseur ? Celui qui a inventé le fantasme trioliste n'a pas pensé la chose jusqu'au bout. Ou bien il avait une chambre d'amant(e).

Autre truc, les pyjamas en satin sont-ils inconfortables ? Ou la chemise de nuit avec imprimé "vaches" joue-t-elle un double rôle : vêtement de nuit et répulsif mâle câlin ? Protection féminine contre l'insupportable prédateur du soir. Elles ont toutes ce vieux t-shirt aux couleurs passées avec des oursons, des bonbons, des cadeaux, du bleu indécis, du rose hésitant, du vert qui se tâte. On croirait dormir avec un sachet de dragées, façon faire-part de naissance. Ou sont le rouge, le noir ? Mon pauvre Stendhal, c'est à s'en mordre les doigts. Où sont les satins, les dentelles, les soies et les velours ?

Le problème avec l'érotisme, c'est que c'est une relation unidirectionnelle. De la femme vers l'homme. On vous dit "érotisme", vous pensez "corps féminin" (je me limite au cas hétérosexuel). Hommes comme femmes. L'érotisme est une mise en scène de l'attraction qu'exerce la femme sur l'homme. Il existe toute une gamme de vêtements de nuits affriolants pour femmes, mais vous pourrez chercher longtemps au rayon homme avant de trouver quoi que ce soit qui, même de loin et après cinq mojitos, puisse déclencher ne serait-ce qu'un semblant d'excitation. Qu'est-ce donc qui excite la femme, chez l'homme ? S'approprier sa part du lit, certainement. Quoi d'autre ? Me tromperai-je en affirmant qu'une bonne part de l'érotisme au féminin dépend moins de l'homme que de la femme, autrement dit le stimulus majeur ne vient pas de l'objet désiré, mais du désir de cet objet. Ce n'est pas tant l'homme qui l'attire, elle, mais le fait que face à lui, réfléchie dans son désir à lui, elle incarne une certaine image de la femme, séductrice, conquérante, qui l'excite, elle. Pas totalement un auto érotisme, puisque l'homme est nécessaire à la mise en scène, mais pas non plus un désir entièrement concentré sur l'autre comme c'est le cas pour l'homme (bien qu'il y ait parfois aussi une petite part de "moi tarzan" dans l'histoire). Autrement dit, il y aurait un érotisme de la femme sur l'homme, qui marche pour tout le monde. L'homme de manière directe, la femme de manière réfléchie. Conséquence d'une trop longue négation du désir féminin, qui aurait poussé celui-ci à s'exprimer dans les voies indirectes qui lui restaient disponibles ? Ou en a-t-il toujours été ainsi ? Elle l'a dit elle-même : les femmes sont plus belles (esthétiques) que les hommes. Et ce n'est pas moi qui vais lui donner tort. Mais cela ne nous laisserait, à nous les hommes, que bien peu de marge pour agir sur leur désir, à elles les femmes. Catastrophe. Allons préparer ce matelas pneumatique.

Ecrit par Barjac, le Vendredi 3 Août 2007, 12:12.
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Commentaires
Le 03/08/07 à 13:57


Courage!



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Le 26/09/07 à 14:22
Envie de lire, mais quoi? La presse, les machins d'enseignants pour préparer la classe, les tracts syndicaux, les bouqins historique... J'ai déjà donné. Ouvrir un roman? Lequel voilà la question. La bibliothèque croule de livres de poches achetés mais jamais lus. Ou pas plus loin que la dizième page. Assez pour savoir que ce n'est qu'un machin de plus sans trop d'âme.

Alors je vais l'âme vide sur internet. Pas lu de blog depuis longtemps. Lassitude. Puis je me souviens... Loin de moi l'esprit courtisan, mais je suis bien content que tu sois toujours à ta plume sur ton blog.

Et alors revient ce sentiment de me lire. De lire dans mon cerveau. Mince encore une fois ce Barjac a dit ce que j'ai la paresse de ne plus écrire. Surtout ces deux premiers paragraphes. Mais oui c'est elle. Ce Elle presque universel avec sa chemise de nuit ourson. Mais pourquoi donc lui ai-je acheté ces délicieux dessous de nuit, satin, dentelle, ou autre matière "exotiques", qui lui vont si bien en rouge et noir si chaque soir je la vois mettre cette même vielle nuisette orange décolorée, ou ce pyjama ourson qui me fait songer aux trousses Diddle de mes élèves de 8 ans? Mon cher Barjac oui. Oui elle m'a dit le satin n'est pas confortable. Oui. La nuisette? Elle n'en fait qu'à sa tête, elle tourne pendant la nuit, elle sert les seins, elle se relève et ça fait froid aux fesses. Quelle détresse!

Elle ne veut pas trop ce soir... "Bon sauf si vriament tu veux...". Trop tard, il est une heure moins le quart. "Bonne nuit! ... Euh dis, ça te dérrangerait de me laisser un peu de place pour dormir? Disons que tu me laissserais au moins la moitié du lit... Et de la couette?".

Mon cher Barjac, merci de me rappeler une nouvelle fois que je ne suis pas tout seul. I will be back comme on dit.
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Le 20/12/07 à 09:55
Mon cher Wandess,

Merci d'apporter votre témoignage à cette condition qui frappe tant d'hommes : malmenés du sommeil, subissant au quotidien la privation d'édredon, la confiscation d'oreiller, les agressions physiques variées allant du coup de coude dans les côtes à l'utilisation comme bouillotte pour petits pieds froids. Nous souffrons en silence, mâles et résignés (pléonasme ?). Un lit de couple devrait avoir la taille d'une piscine olympique, rien de moins (douce illusion -- elles trouveraient encore le moyen de nous coincer dans un minuscule coin du lit, au nom de l'amour).

A bientôt, compagnon d'infortune !
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GreatExpectations -
Le 27/09/07 à 14:53

J'espère que tu arrives aujourd'hui à savoir un peu plus ce dont tu as besoin, ce qui te rendrait réellement heureux...

Je m'interroge depuis longtemps sur tes sentiments précis pour M. au début de votre relation, et surtout sur le cheminement de ceux-ci... As-tu eu l'impression d'avoir vécu une forme de montée en puissance au fil des mois, au fil de l'attachement qui se créeait peu à peu ? A quel moment as-tu senti le calme s'installer ?

Une question un peu plus douloureuse peut-être (désolé par avance), penses-tu que cela tienne à M. ? à la nature de votre relation ? Ou est-ce réellement universel (te concernant au moins) ? Crois-tu par exemple que tu aurais ressenti le même manque en t'installant dans ce doux quotidien avec Ch. ?

Tes textes sont en tout cas toujours aussi savoureux... ;)

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Le 20/12/07 à 10:11
GreatExpectations,

Merci pour ton commentaire. Ma réponse, un peu en vrac. J'aime être avec M. Cela n'a rien d'éprouvant, pour une fois. Pas de passion folle, de cris ou de larmes, de doutes et de craintes. Stabilité. Ce n'est pas l'amour que j'ai connu adolescent. C'est rassurant, c'est confortable. Aurais-je jamais pu vivre avec Ch. ? Difficile à dire. Nous aurions fini par nous consumer l'un l'autre. La routine n'est pas nécessairement la mort du couple. Le monde demande la routine, elle garantit une certaine stabilité. Le coeur continuera de rêver d'aventure, de belles étrangères aux lèvres tièdes, aux cheveux parfumés. Mais l'étrangère ne saurait le rester, elle devient tôt ou tard une amie. C'est comme les lieux. Ils nous fascinent la première fois qu'on les rencontrent. Décors nouveaux, qui semblent si fertiles, si propices à de nouvelles histoires. Mais on finit par faire son trou, et le sentiment change. On s'approprie ces rues, ces bâtiments. On appartient. C'est confortable, mais le sentiment d'aventure s'atténue. Il faudrait constamment voyager, ne jamais s'arrêter. Aller de ville en ville, de femme en femme. L'aventure est un acte solitaire et la solitude est lourde à porter. C'est pourquoi l'homme est sédentaire, tant dans sa façon de vivre que dans sa façon d'aimer. Cela ne dépend ni des villes, ni des belles qui en foulent le pavé. Cela est en nous. De toute femme, on finira par se lasser. Cendrillon redeviendra citrouille, c'est ainsi. Mais une citrouille a son charme, un charme différent, qu'il nous faut apprendre à aimer. Je l'aimais belle et sauvage autrefois, je l'aime douce et attentionnée aujourd'hui. Mon problème est finalement assez simple : je me refuse à appeler amour un sentiment qui ne me met pas à genoux. Question d'habitude, voilà tout.
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Le 21/10/07 à 21:34

Bonsoir jeune homme...
Allez-vous bientôt nous raconter avec votre délicieuse plume ce qui s'est passé ces derniers mois?

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Le 24/10/07 à 10:42
On y travaille. Mais en raison d'un nouveau job (busy busy busy) et d'absence de connection internet à la maison, j'avoue avoir quelque peu négligé cet espace. Promis, dés que j'ai internet, je rattrappe le temps perdu !

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Songe -
Le 16/11/07 à 16:23
Je crois que s'il y a un secret des relations humaines, c'est dans un lit qu'il doit se trouver. Parfois je me dis que toute l'histoire de l'humanité est là, dans ce simple constat que tu viens de faire et qui me préoccupe souvent. Le lit est le lieu des unions et des désunions, le véritable champs de bataille des hommes, là où ils luttent cors à corps contre ou avec leurs différences ...

Mais d'imaginer que ce pourrait être aussi simple que ça, m'effraie et me pousse à chasser cette idée aussitôt ...

Le matelas pneumatique serait un peu comme un acte de rédition non ?


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Le 20/12/07 à 09:46
Reddition à n'en pas douter, mais un changement d'appartement a modifié la donne. Plus de place pour un matelas supplémentaire, ce qui résout les problèmes en imposant une cohabitation forcée. Allons, ce n'est pas si terrible ; elle m'a juste mis le doigt dans l'oeil, cette nuit.
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Le 15/03/08 à 09:10
Ci tellement horrible que ca une femme ?
Bon, ben j'ferais des efforts pour mon futur (si il y en a un).
Merci d'être passé chez moi.
J'espere que tu as bien dormi quand même, moi apres 2 ou 3 medocs ca a été.
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Le 22/03/08 à 00:54
Oh, non. Les femmes sont formidables. C'est juste que l'homme (enfin moi) trouve toujours une bonne raison de se plaindre. Mais il y a plus de bons côtés que de mauvais à avoir une compagne - j'aime juste raconter les mauvais :) Au plaisir de te lire.
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