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Et c'est parti !
Pfouillouille, apres un total de 6000 heures passees a "creer" un style pour ce journal, je peux ENFIN l'utiliser. Avec tout de suite immediatement dans l'instant quelques interrogations sur le principe.
"Journal intime", qu'y disent. Moi des journaux intimes, des vrais sur du papier, j'en ai commence des floppees, j'en ai jamais fini aucun. Je m'y tiens une petite semaine, au debut ca m'amuse, ensuite je me force, et puis un jour j'oublie et le lendemain c'est fini, je range le carnet/cahier/bout de mur dans un tiroir et on n'en parle plus. Jusqu'a la prochaine tentative. En general, ce qui motive le nouvel essai (j'allais dire "nouveau depart", mais c'est trop puissant, on va garder ca pour l'amour et les grands trucs - j'avais ecrit "grands turcs", ca commence bien), c'est l'achat d'un nouveau calepin. Je suis comme ca, j'aime le papier, la mise en forme, la reliure. Meme si j'ai jamais rien a ecrire, c'est comme ca, c'est un peu comme tous ces bouquins que j'achete et que je lis pas. C'est que j'aime les bouquins, c'est plein d'idees, de connaissances, de reve, etc, dans lesquels je mets pas le nez au final, mais c'est confortable de savoir que c'est la, sur l'etagere, qu'il suffirait de tendre la main pour augmenter son savoir d'une once ou deux. J'achete donc des beaux cahiers, du Clairefontaine et tout, ca me coute une fortune, j'en noircis trois page, et puis je manque d'inspiration, je me mets a machonner plus de crayons que je n'ecris de lignes, et le Clairefontaine me sert au final de papier buvard/bavoir, ce qui est du gaspillage (sans parler du massacre de la foret amazonnienne pour faire ce beau papier, d'ou plus d'oxygene, etc. Finalement, c'est fou le nombre de trucs sur nos epaules, quand on y songe !). Une fois, cela dit, je l'ai tenu, le journal. Mais il etait particulier, faut dire. C'etait un journal epistolaire a deux. Explication : ma petite amie d'alors et moi, non contents de nous voir tous les jours (jusqu'a ce qu'un demenagement viennent etaler ses 1000 kilometres entre nous, celui la si je le retrouve, je lui toucherai quelques mots), terminions chaque jour en deversant dans notre lourde solitude (de quelques heures, le lendemain se trouvant rarement plus loin qu'a 24h de notre temps) des futs entiers d'encre qui prenaient la forme de mots qui faisaient des phrases qui evoquaient des sentiments purs, sinceres et pour la vie, lettres que nous ne manquerions pas de nous donner l'un a l'autre ledit lendemain. De temps en temps, cependant, entre deux tirades chevaleresques, on faisait une pause, evoquant quelques faits d'actualite marquants pour reposer un poignet ankylose, calmer un coeur essoufle, ou encore essuyer un oeil humide. Aujourd'hui, relire ces declamations passionnees m'arrache encore parfois un soupir, mais ce sont surtout les details secondaires qui sont utiles, car ramenant a la memoire les faits oublies d'une insouciante adolescence. Voila pourquoi je me suis toujours dit qu'il etait bon de tenir un journal. Parce que si la memoire conserve tout (j'en suis persuade), la majorite des souvenirs sont aussi bien ranges et accessibles que l'est mon grenier (c'est a dire en un bordel innomable). Hors nous savons tous qu'il suffit d'un indice, d'un mot parfois, d'une odeur, pour se rememorer un evenement bien precis. Un journal, ce sont justement autant de ces indices, autant de ces trucs qui nous donnent acces, directement, a notre passe. J'espere donc que je serai plus assidu dans celui-la que je ne l'ai ete dans les autres (hormis bien sur cette experience du journal postal pour duo, qui dura quelques six annees, avec une constance que seul l'amour eperdu et aveugle sait maintenir, correspondance qui me prend aujourd'hui une place inimaginable, a tel point que j'ai du choisir entre mes habits et mes lettres dans mon placard. Les habits sont donc desormais au grenier ;)). Bon, je n'ai encore pratiquement rien dit sur moi, ni sur aujourd'hui ; je suis encore pile poil dans le sujet du journal intime, moi. L'ennuyeux, c'est qu'avant de parler de moi, je voulais me poser la question de savoir si un journal intime en ligne pouvait etre vraiment intime (sans parler de savoir si c'est un journal, avec moi y a plus de chance que ca ressemble a une sequence irreguliere de textes sans cohesion, mais bon, il est trop tard pour me changer - quoique. on part dans cinq minutes, j'ai le temps. Pendaison de cremaillere chez les jacques, explications et reflexions sur l'intimite online au prochain episode. Si j'ai pas oublie d'ici la). Ecrit par Barjac, le Jeudi 31 Juillet 2003, 12:54.
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