Lol !! Pas mal le truc vendeur !!! ;)

Clairement. Sur son blog, le type raconte que comme ça, en deux minutes, il emballe une nana dans la rue. Soit ce type est un magicien, soit il oublie de préciser qu'il est tombé sur une ex, soit il s'agissait de la rue Saint-Denis, je vois pas autrement. M'est avis que ce genre d'approche se termine plutôt en coups de sacs à mains qu'autre chose (à moins de s'appeler Brad Pitt, à la limite, mais vu la silhouette sur son site, j'en doute). Amusant aussi, il fait plusieurs fois état d'une petite amie. Je me demande si elle enseigne "comment se faire accoster" aux femmes ? Je ne vous dis pas le couple.

Tu sais par les temps qui cours les filles célibataires sont prêtes à tout pour ne plus l'être !! Alors dés qu'un mec leur saute dessus dans la rue elles se laissent séduire !! Mais c'est sur que c'est pas la méthod de drague la plus fine qu'on conaisse !!! XD

Bonjour Barjac,
j'ai aussi un peu de mal à voir pourquoi Google fait apparaitre mon site sur les mots "autant je comprends" :-)

J'aimerais répondre à ta question : " peut-on jouer la comédie à une femme dans le but de la séduire".
Dans mes ateliers, ou sur les DVD Séduction, je n'apprends pas aux mecs à jouer la comédie. Je leur apprends à avoir une vie plus intéressante (GROS défaut de la plupart des garçons qui sont malchanceux en amour), et à être plus séduisants dans leur façon d'interagir avec les femmes.

La comédie, ça va bien 2 minutes, mais ça ne les mènerait pas à une vie sentimentale très saine.

Sébastien

Bonjour Sébastien,

Merci pour ton commentaire, inattendu mais apprécié. J'exagérais un peu en employant l'expression "jouer la comédie". La spontanéité est un des éléments nécessaires à la réussite du séducteur. Réciter un texte appris par coeur ne mène jamais loin, comme tu le dis. Et si le séducteur cherche à construire une relation avec une femme, partir sur des bobards serait effectivement tuer l'histoire dans l'oeuf.

N'y a-t-il pas un certain paradoxe du séducteur ? Si l'on suppose qu'un séducteur doué trouve facilement une partenaire à son goût, et qu'il en découle une relation (ce qui est sans doute l'objectif pour la plupart des hommes malheureux en amour ?), alors notre séducteur n'a pas souvent l'occasion de se servir de son talent (je parle d'hommes séduisant des femmes, non pas d'une forme de "séduction sociale" que nous pratiquons plus ou moins tous chaque jour - l'art de plaire à nos semblables). En d'autres termes, un séducteur talentueux est un séducteur qui au final séduit relativement peu de femmes ? Ce serait alors tout l'opposé du Don Juan de l'imaginaire collectif.

J'ai jeté un oeil sur ton site/blog. Je ne mords pas vraiment à l'hameçon, mais je dois avouer que c'est écrit avec plus d'honnêteté (et d'humour) que je ne pensais y trouver. Une agréable lecture. Par contre, certains commentaires sur les forums sont franchement décevants. On se croirait de retour dans les vestiaires de notre adolescence, arène favorite du vantard. Le séducteur ne devrait-il pas s'accompagner d'un gentleman, savoir faire preuve de tact ? Avoir compris qu'il ne s'agit plus de conquêtes, mais d'échanges entre deux individus volontaires ? Une femme ne se conquiert pas. Elle se donne simplement parce qu'elle a confiance. La séduction, d'une certaine manière, est une promesse d'un homme à laquelle une femme choisit de croire. Le vrai succès du séducteur, c'est de rendre possible, d'amorcer des histoires, courtes ou longues, où deux personnes partagent d'agréables instants ensemble. Celui qui noue et dénoue ces histoires avec tact fait honneur au genre masculin, et lui rend certainement service. Celui qui séduit pour venir ensuite fanfaronner, dévoiler le détail intime, fait honte au genre, le dévalorise.

Juste une dernière question : est-il possible de formuler une théorie de la séduction sans y faire intervenir la femme autrement que comme objet séduit ? L'homme enseignant la séduction à l'homme, cela ne comporte-t-il pas un certain risque ? On aimerait voir la femme participer à l'élaboration de cette théorie, plutôt qu'en être le sujet. Après tout, elle doit savoir ce qui la séduit, et ce qui ne la séduit pas. Ce qu'elle attend, ce qu'elle apprécie, ce qu'elle craint, ce dont elle a horreur... La séduction est un dialogue, pas un duel. Mais comment l'enseigner comme telle si les deux voix ne se font pas entendre simultanément ?

Cordialement,

Barjac

Je répondrai à ta question "Après tout, elle doit savoir ce qui la séduit, et ce qui ne la séduit pas ?" par une autre question, si tu le permets :

- l'électeur sait-il ce qui motive REELLEMENT son vote ?
ou encore,
- la ménagère sait-elle ce qui lui fait VRAIMENT acheter un baril d'ariel au lieu de deux barils de lessive X ?
etc.

Tout comme l'un croit avoir de profondes convictions politiques mais au final, a tout simplement suivi (ou contesté) le choix de ses parents... ou tout comme l'autre pense sincèrement qu'Ariel lave plus blanc, mais a simplement choisi le baril qui a une jolie frimousse imprimée dessus, qui lui rappelle son fils...

Nous avons tendance à faire des choix sur des critères purement émotionnels, et nous serions bien embêtés de devoir justifier tous nos choix au quotidien.

Donc, il n'y a pas de raison particulière à ce qu'une femme puisse expliquer ce qui la séduit, à moins qu'elle ait étudié/réfléchi à/ la séduction. De même que la ménagère ne saurait s'expliquer si elle n'a pas étudié le marketing de masse, ou que le citoyen donnera une justification peu convaincante s'il ne connait pas sa propre psychologie.

Sébastien

Après avoir visiter ces deux liens, je dois avouer que le site de Sébastien m'impressionne. C'est de l'excellent boulot...

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