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Elémentaire, mon cher Lockholmes.
Le temps passe et avec lui le vent pousse petit à petit les nuages sur le ciel de ma vie.

J'ai beaucoup réfléchi à cette histoire, ces derniers temps. Je m'en suis tout d'abord attribué l'entière responsabilité, comme on l'aura vu, mais j'ai tendance maintenant à mitiger mon point de vue. Je sais comme je suis, et je sais bien que ma réaction fut idiote, bien que non pleinement volontaire, car largement aveuglée par des sentiments erronés, et je sais avec quelle facilité je me mets toujours l'ensemble de la misère du monde sur le dos, et à quel point il m'est plus facile de me hair moi que de hair mon prochain. Ce qui n'est certes pas sain, ni sans danger parfois.

Si j'analyse les choses avec calme, voilà ce que je vois. Un premier mail, quatre jours après son départ pendant lesquels la peur, devenue quasi certitude, qu'elle ne m'aime pas, s'est développée en moi. Le mail est plutôt sympa, j'y réponds avec enthousiasme qu'elle me manque beaucoup. S'ensuit un mail sur un tout autre ton, qui va exactement dans le sens de ma peur, et qui est le déclic qui fait de la quasi certitude une certitude totale. Ma réponse ne se fait pas attendre, certes un peu poussée, mais correcte malgré tout. Une déception exprimée avec colère, oui, mais aussi avec respect. Quand bien même j'écrirais à mon pire ennemi, ma lettre resterait polie et soignée. Ecrire est trop dangereux pour qu'on puisse s'y permettre tout écart à la bienséance. A ce mail suit un deuxième mail, où je présente mes plus plates excuses, et laisse entendre que s'il y a une chance entre elle et moi, nous serions idiots de la gâcher. Deux jours s'écoulent. Sa réponse arrive enfin, que l'on connaît : mon mail était une blague, allez directement en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20.000F. J'y réponds, lui expliquant longuement la nature de mes sentiments, ce qu'il s'est passé en moi et qui m'a conduit à un comportement un peu curieux.

Oui, j'en fais sans doute trop, et je devrais simplement attendre de voir comment les choses se termineront. Mais j'ai besoin d'occuper mon esprit pendant ce temps, et je ne peux le détacher de cette histoire. Alors je réfléchis dessus, que ce soit une bonne ou une mauvaise idée.

Il y a des choses qui me dérangent, dans sa réponse. Si je lui ai manqué, comme elle le dit si bien, "chaque jour depuis que j'ai quitté Birmingham", pourquoi a-t-elle attendu 4 jours avant de m'envoyer un mail ? Si je me mets à sa place, le mail serait parti dés mon arrivée pour lui dire que j'étais bien arrivé, que j'avais fait bon (ou mauvais dans son cas) voyage, et qu'elle me manquait. Ca me semble l'attitude la plus normale. Quand les choses comptent, on leur donne une priorité, non ?

Maintenant, c'est vrai elle a du retrouver tous ses potes, sa famille, son chien et que sais-je encore. D'accord. Il fallait bien quatre jour pour évacuer tout ça et composer un mail de quatre mots. Hum.

Ensuite, mettons qu'elle ait été très occupée, pourquoi pas. Elle envoie une blague, qu'elle doit bien sentir un peu osée. J'ai pleuré dans ses bras, elle doit bien se douter que je suis un peu attaché, quand même. Une fois sa blague envoyée, elle attend une réponse, évidemment, puisque elle sait que je suis en ligne, vu que je viens de répondre à son précédent mail. Elle le dira elle-même : "J'attendis ensuite une demi-heure que tu me répondes, mais rien (...)." Elle vient de faire une blague tendue, elle voit que je ne réponds pas. Elle aurait pu se demander si tout allait bien, si des fois je n'avais pas pris ça au pied de la lettre, car enfin, j'eus répondu sur le champ si j'avais vu la blague. Enfin ca me semble évident, mais ça ne l'est peut-être que pour moi, en fait.

Elle me reproche de pas lui avoir écrit. Eussé-je eu son mail, elle aurait eu de mes nouvelles le soir même de son arrivée. Je ne l'avais pas. Je le lui ai expliqué, et aussi le fait que je lui avais écrit une lettre manuscrite, tant elle me manquait.

Maintenant, sur un tout autre angle, voilà ce que je pense. Si vous aimez quelqu'un, qu'il se fâche, puis s'excuse, quelle sera votre réaction ? J'ai connu des filles avant, avec lesquelles je me suis battu d'une manière similaire, et toujours, toujours, l'amour reprenait le dessus. Il faut plus d'une simple déception pour cesser d'aimer quelqu'un, il y a toujours une part qui continue, envers et contre tout, à s'accrocher, et qui est trop heureuse de voir qu'on s'excuse pour ne pas pardonner.

Supposons que Chiara dise vrai, qu'elle m'ait vraiment aimé. Alors il me semble que cette part d'elle aurait dû agir, aurait dû la pousser à passer l'éponge. Maintenant, c'est une italienne, elle a sans doute une extrême fierté, que j'ai sans doute un peu froissée. Si sa fierté l'empêche de me pardonner, alors je crois qu'il est aussi bien que je reste le plus loin d'elle possible. La fierté, sans le pardon, pour moi ça s'appelle de l'orgueil. Il faut s'aimer soi-même un sacré morceau pour pouvoir se priver comme ça de l'amour de quelqu'un d'autre, par fierté. J'ai mis la mienne de côté, moi, j'ai été ramper à ses pieds pour demander pardon. Et j'estime que c'est ce que j'avais à faire. Et même si sa fierté l'empêche de pardonner, si je suis le garçon qui lui a manqué pendant quatre jours, comme elle l'affirme, ne peut-on pas s'attendre à ce qu'elle réponde à mes explications ? Même pour me dire que c'est trop tard, que j'ai perdu sa confiance, et qu'elle ne peut plus m'aimer. Ca je pourrais le comprendre et l'accepter à peu près. Mais son silence ressemble sacrément à un "rien à cirer", je trouve.

J'ai une petite hypothèse, mais je la considère avec une extrême prudence, car là, oui, il y aurait de quoi se sentir vraiment insultée. Et surtout, elle dénote une paranoia évidente. Qu'on ne se méprenne pas. Ce n'est qu'une hypothêse, un simple raisonnement. Je n'y accorde aucune valeur. Cette hypothèse est que Chiara s'est sentie un brin seule en Angleterre, loin de la maison mère et de son petit ami. Elle a rencontré une bande de mecs dans son département, et il y avait le petit BaRjaC, pas vilain garçon, pas casé non plus, bref, pas trop mauvais parti pour se faire offrir un peu d'affection. Se passent les histoires que l'on sait, et puis, diable, après une belle aventure d'une nuit, elle rentre chez elle, retrouve tous les gens qu'elle aime, et de l'affection à ne plus savoir qu'en faire. Comblée, la voilà suffisamment calme pour pouvoir réfléchir un peu. Son coeur ne demande plus l'affection qu'il avait perdue en Angleterre, et du coup, le petit BaRjaC apparait beaucoup moins utile. Au point qu'elle se dit même que c'est con de sa part de s'être engagée sur la route d'un truc à deux avec un mec qui au final ne l'attire (ne lui "sert" ?) plus. Se pose alors le problème de trouver comment s'en débarasser. Elle est ennuyée, parce qu'elle a bien vu que je m'étais attaché à elle. Au bout de quatre jours, elle finit par se dire que son silence risque de me faire de la peine, alors elle envoie le mail le plus court de l'histoire du mail: "salut, je te manque ? chiara". On note qu'elle n'envoie pas "salut, TU me manques". Elle ne se livre pas - et pour cause, si dans sa tête je suis devenu un boulet. Je réponds avec enthousiasme, ce qui l'ennuie un peu, aussi me répond-elle que je ne lui manque "qu'un petit peu", espérant modérer mes ardeurs. C'est là que je lui facilite les choses. Avec mon mail un peu poussé, mais surtout avec mes excuses juste après, elle dispose de 1. une raison de me dire que finalement, je ne vaux pas le coup, 2. la connaissance du fait que je m'en veux, qui lui permettra de surcroît de me faire porter le chapeau. Elle attend deux jours, réfléchis un peu, puis répond avec beaucoup d'intelligence. Je suis celui qui a tout brisé, tout est de ma faute, et elle m'achève en me racontant qu'elle n'a fait que penser à moi, étant alors certaine (elle a bien vu que je n'étais pas tellement en confiance, après mes excuses désespérées) que je prendrai tout sur moi. Puis, son petit souci réglé, tout est terminé, elle ne répondra plus à aucun mail de ma part. Elle sauve ainsi la face et évite d'avoir eu à me fournir une explication délicate, suite à laquelle j'eus pu lui en vouloir à juste titre (sauf que si elle m'avait dit que finalement ça ne lui disait rien de continuer, jamais je ne l'aurais traînée dans la boue, car comme je l'ai dit, je peux hair, oui, mais toujours je respecte, y compris mes pires ennemis). Elle pourra ainsi rentrer la tête haute, et si on lui demande ce qui a merdé entre nous, il lui suffira de dire que j'ai été vache avec elle. Elle sait que je suis trop honteux pour aller raconter comment je lui ai brisé le coeur, de toutes facons.

Je n'aime pas cette hypothèse pour deux raisons. La première est qu'elle fait d'une fille que j'aimais, et qu'une partie de moi aime encore, une sacrée catin, calculatrice, malhonnête, bref, la totale. La seconde est qu'elle coincide en tout point avec les faits, et que je n'ai pas encore trouvé quoique ce soit pour l'infirmer. Qu'on ne se méprenne toutefois pas. Je ne pense pas que ce soit la vérité. Je pense que la vérité est beaucoup plus simple, car les gens vraiment méchants sont rares. On fait beaucoup plus souvent du mal par maladresse que par méchanceté. Aussi je pense plutôt qu'elle dit la vérité dans son mail. Maintenant, si elle ne peut pas pardonner, je le répète, je préfère qu'elle m'oublie. Comment voulez-vous construire du solide avec quelqu'un qui est trop fier pour pardonner ? C'est mort d'avance. Surtout avec moi en face !

Ecrit par Barjac, le Dimanche 17 Août 2003, 17:43.
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Commentaires
Alezia -
Le 18/08/03 à 01:56

Wahou ! Belle analyse Watson.

J'aime bien ta façon de raconter, tu me fais délirer (excuse-moi, c'est certainement pas le moment hein) surtout "allez en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20 000 f" Enfin bref quoi !

Sinon, tu sais, je ne sais pas trop quoi penser de ça, mais je suis d'accord avec une chose que j'allais te répondre mais trop tard, tu m'as devancé hi hi : c'est que pour une broutille de quiproquo pareil, s'il y a vraiment des sentiments de part et d'autre, ça s'effacera rapidement. Ce n'est pas un détail comme celui là qui tue deux amoureux quand même... Sinon ce ne sont que des prétextes.

Bisous à toi et bon courage...

Dis moi, tu restes longtemps encore en Angleterre ?

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Le 18/08/03 à 12:49
Thanks ! Je vois que tu connais tes classiques en matiere de jeu de societe :)

Hum, je devrais rentrer en France vers la mi-septembre, normalement. Ce qui me laisse assez peu de temps pour faire quelque chose (si quelque chose a faire il y a) afin de poser les bases d'une relation stable (mais je commence a me dire que ca doit etre un peu foutu, cette histoire la).

Nevermind, il y en aura d'autres, de toutes facons :)
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Le 18/08/03 à 09:41
"Si j'analyse les choses avec calme,..."
Je trouve qu'il y a plutot tempête sous crâne !

Je ne pensais pas qu'un homme pouvait autant se torturer les méninges à propos d'une relation ! C'est effrayant, et rassurant à la fois. :)

Un conseil, Barjac : occupe ton esprit à autre chose, divertis-toi, travaille, fais du sport, ou que sais-je encore ... et attends qu'elle revienne pour que vous en discutiez, tous les deux, face à face. Par expérience, je peux te dire qu'une relation ne peut se vivre (ou s'achever) par mail, tant ce moyen de communication est in-émotionnel. On ne sait jamais quel ton ou quel sentiment il y peut y avoir derrière un mot, et tu viens peut-etre d'en faire cruellement les frais.

Ne construis pas tes sentiments envers elle sur des scénarios imaginés par un coeur perplexe, aussi collants aux faits ces sénarios soient ils. Peut être as tu raison et peut être pas.
Une chose est sûre : quand toute cette histoire sera apaisée, tu te rendras compte que tu as dépensé tout ce temps et cette énergie pour rien (et failli gâché de bien belles choses à venir - ah la la, quelle trouille tu nous as fait), sois en sûr !
Tu as remarqué toi même qu'il ne valait pas la peine d'en arriver à de telles extrémités tant qu'il reste des incertitudes (dans votre histoire) et des espoirs (avec elle ou avec une autre).

Courage Barjac !
Et si l'envie te prenait à nouveau d'aller vers un certain Canal obscur, sache qu'il y a ici bien des épaules prêtes à t'accueillir !
Enormes bises.
cc
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Le 18/08/03 à 12:59
Effectivement, il y avait tempete, mais petite tempete apres la grosse, c'est une forme de calme. Tout est relatif, quoi :)

Ne t'inquiete pas pour mon esprit, j'ai une semaine qui va etre chargee. Entre ma these a ecrire, mon projet a finir, et le retour de mon casse-tete favori du moment jeudi, ca devrait etre assez occupe.

Tu as entierement raison sur tous les points. Le mail n'est decidement pas fait pour les relations amoureuses. Dorenavant, autant que faire se peut, je m'en tiendrai a la parole. Sans le ton, sans le regard, sans les gestes, sans la personne en face, comment faire passer les emotions que l'on ressent sans qu'elles arrivent toutes deformees, mal interpretees... Eut-elle fait sa blague en face de moi, j'aurais immediatement saisi l'astuce. Ne l'eusse-je pas saisie malgre tout, elle l'aurait vu immediatement et m'aurait charie, et tout serait dans l'ordre. Et quand bien meme je me serais fache, elle aurait vu qu'il n'y avait pas d'emportement, juste de la deception, dans ce que je disais. Que cela me serve de lecon.

Eviter de construire des scenarios... Facile a dire, quasiment impossible a faire. Je reve d'elle la nuit, je me reveille completement accroche a mon oreiller, et j'essaie de faire durer le plus longtemps possible ces minutes du matin ou tout est possible, ou l'on peut choisir ses reves, pour etre un peu avec "elle" ("ma version d'elle" serait plus approprie...). Je n'y peux rien. Je me suis attache a elle, on ne se detache pas en un jour. Il faut un peu de temps. Mais puisqu'elle garde le silence, alors oui, je l'oublierai. Je me demande d'ailleurs a quoi ca va ressembler jeudi ou vendredi quand elle va rejoindre la bande. Ca va sans doute etre assez amusant, car tout les potes s'imaginent qu'elle et moi on s'attend impatiemment, et je serai probablement le seul auquel elle ne voudra pas meme adresser la parole. Ou pire, elle fera comme si de rien etait. Ou alors elle voudra discuter, et on pourra peut-etre sauver l'affaire. Ou alors d'ici la elle sera le dernier de mes soucis, qui sait.

Ne t'inquiete pas pour le Canal. Il faut bien du courage pour se mettre a la flotte, quand meme. Et puis elle est degueulasse, cette eau, de toutes facons ;)
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Le 18/08/03 à 14:21

Tu es un homme avec la vrai sensibilité d'un femme (et aussi les prises de ^tête!)

Je ne sais vraiment pas si Chiara s'en rend compte mais si elle laisse tombé pour une chose aussi insignifiante elle aura beaucoup à perde( une vrai perle rare!)

je t'embrasse

Sawah, qui éspère que tous s'arrangera pour le mieux pour toi!

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Le 18/08/03 à 15:01
Perle rare, perle rare... Tu sais, je suis sans aucun doute un type sensible, mais ce n'est pas pour autant que cette sensibilite fait de moi quelqu'un forcement plus facile a aimer. Je suis complique, et les gens compliques sont souvent insupportables. C'est facile quand tu me lis et que tu vois ce que je suis a l'interieur, parce que tu n'es qu'observatrice. Pour elle, c'est different, elle est impliquee, chacun de mes mots peut la toucher et lui faire du mal (et je suis suffisamment maladroit pour en faire, du mal, helas). Je suis peut-etre un excellent ami, mais fort propablement un tres mauvais amant ! Enfin en tous cas un mec avec qui les relations sont intenses, la-dessus, pas de doute !

Enfin merci pour tes encouragements, j'espere aussi que tout ira bien qui finira bien (mais alors je trouverai le moyen d'etre malheureux parce que j'aurais peur de la perdre, ou parce qu'il faudra bientot m'en separer, etc. Je trouverai toujours un moyen d'etre malheureux quelque soit la situation. Je dois etre un peu miserabiliste, au fond ;))

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