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C. minor blues
Coup de blues. Eu le malheur de faire du ménage ; tombé sur quelques photos, Chiara et moi. Autre temps, autre état. Rangé les photos dans leur boîte. Senti tout petit, tout bête. Regret. Regret d’avoir été nul au point d’en être surpris. Y avait une gamine qui demandait juste un peu d’amour, pas une grande histoire, pas quelque chose d’immense, juste un peu d’attention, de tendresse, un peu chaque jour, pas beaucoup, elle a dit. Tellement con, jouer au chat à la souris, je suis malheureux à cause de toi, je m’ennuie avec toi, parce que tout ça ça ira nulle part. Mais dis quand même, dis que tu me vois, dis que t’aimes pas quand je suis triste, dis que tu tiens un peu à moi. Elle est partie, la gamine. L’aurait suffi de peu, tellement peu mais c’est fini, trop tard, on ne rattrappe pas le temps perdu. Arnaquée, la môme qui dans mes mains a mis sa confiance : vas, fais mon bonheur. Rien à cirer. Tu ne feras jamais le mien, compte sur moi pour ne pas faire le tien.

Rêver, ailleurs, jours gris, un jour elle va partir, alors à quoi bon ? Pas envie d’aller ciné bisous noir et blanc, pas envie de faire comme eux, pas envie soirées sortir amoureux. Pas envie de parler avec elle, et pourtant, tout le temps avec elle, viens, on va se promener tous les deux, toi, moi, comme si ça devait durer, faire semblant, faire comme eux, viens. Viens, juste un mois, mais on pourrait en faire une histoire en couleurs, un pied de nez à la vie, mais moi j’ai que du gris, dans mon pot mon pinceau, pour faire le ciel anglais, la pluie, un banc dans un parc, une silhouette qui se dit qu’un jour tu vas partir et j’veux pas que tu t’en ailles j’veux que tu restes toujours avec moi sans toi y a plus rien c’est toi qui a le bleu jaune rouge pars pas...

Elle joueuse et moi ailleurs. Elle rieuse et moi ailleurs. Elle boudeuse et moi ailleurs. Elle tendresse et moi ailleurs. Puis elle ailleurs et moi perdu. Crier, pardon, j’ai pas voulu, c’est pas ma faute, c’est dedans, là où tu peux pas voir, ça fait mal quand ça tourne ça tourne ça tourne pas rond. Adieu, bella, mi manci molto molto. « Molto molto », petite fille qui riait de mon accent, m’embrassait. Morto morto, dedans, tu sais. Tout gris, un jour tu vas partir, j’ai pas envie, mais trop fier pour te le montrer, bien trop fier, regarde maman j’y arrive, le vélo sans les mains, et puis le ciel à l’envers, mal au bras, laisse-moi va t’en j’ai pas besoin de toi de personne pour y arriver laissez-moi tranquille.

Aimer, c’est cesser de rêver bâtir quelque chose arrêter de rêver tout seul dans son coin nos rêves ne nourrissent pas ceux qui nous aiment. Rêver, rêver, j’ai rêvé avant hier, elle, moi, et encore la dernière étreinte, tiédeur cruelle, adieu, tout est de ta faute, merci toi aussi, réveil en sursaut, nausée.

Pas beaucoup. Mais un peu, chaque jour, pour me montrer que tu t’intéressais à moi. Pas beaucoup, elle a dit. Même qu’il pleuvait dans la nuit la tempête plein les yeux et aucun mot pour te dire.

Pardon, Chiara.

Ecrit par Barjac, le Samedi 21 Février 2004, 11:04.
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Commentaires
Le 21/02/04 à 18:04

Vous avez le blues? On a le roc.   - Suchard 
(oui bon j'ai essayé de trouver l'affiche tout à l'heure pour prendre une photo, mais pas vue, alors du coup personne ne va comprendre de quoi je parle)

et puis en fait jeudi je me suis affalée devant la télé, et je suis tombée sur (nonon, pas le bachelor) un film sur fr3, et puis à un moment la dame parlait de jesaipuqui, un héros de bouquin qui m'a fait penser à "Emilie et le crayon magique" lu dans ma prime jeunesse aussi, et donc elle disait qu'on avait jamais parlé de sa femme, à jesaipuqui, peut-être parce que s'il avait qqn il devait dessiner les rêves des autres et plus les siens. ou alors que ceux qu'il dessinait étaient les siens, mais pas ceux des autres (oui j'ai été très attentive, je sais).

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