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Dolorosa
J'ai pas dormi. Passé plusieurs heures à regarder la nuit, assis sur le toit de la terrasse, devant ma fenêtre. Sombré dans une angoisse folle, panique ; serré ma couette. Décidé de lui écrire, même si ça ne me plaît pas. Je lui dirai de ne surtout pas répondre. Mais je veux qu'elle sache. Terminer dans une lettre ce qui avait commencé dans une lettre, ne pas rester sur ce coup de fil absurde et sans suite. Je veux qu'elle sache pour cette nuit, et pour toutes les semblables. Peut-être lui demander comment elle fait, elle. Au risque de découvrir que le "elle" dont j'ai gardé le souvenir n'existe simplement plus.

Ecrit par Barjac, le Mercredi 21 Juillet 2004, 06:03.
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Commentaires
Le 21/07/04 à 07:05
J'ai appris depuis peu qu'il faut vivre chaque instant présent intensément ...j'ai appris à ne plus me poser trop de question ....j'ai appris à vivre pour moi ...à ne rien regretter si je suis toujours sincère avec les autres et moi-même ....Alors ,simplement je dis "vis"....mais une lettre ....hum!les écrits restent et les paroles s'envolent ou bien s'inscrivent au fond de nous ....Tiens ,je te fais un p'tit bisou ...
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Le 16/08/04 à 17:36
Bécassine,

Vivre l’instant présent intensément... Je suis d’accord ; j’ai dit maintes fois que vivre, c’était vivre en intensité, mais cette intensité peut-être aussi bien positive que négative. La douleur est une forme d’intensité :)

Quant à ne rien regretter, c’est jouable dans certaine situations, il suffit de se dire qu’elles ne valent pas la peine de mettre son futur en question. Les amourettes, les aventures, je ne les regrette pas. Mais Ch., ce fut six ans de ma vie, six années inoubliables. Elle est celle avec laquelle j’ai tout découvert de l’amour, comment oublierai-je jamais ce qu’elle fut pour moi ? Comment parviendrai-je jamais à laisser à une autre la moindre chance, quand je sais dés le départ que je ne regarderai jamais aucune autre fille avec des yeux d’enfant ? Pas évident à gérer.

Pour vivre le présent, il faut limiter son champ de vision à un futur et un passé proches. J’en suis incapable, je crois. Je ne parviens pas à voir ma vie autrement que dans on entier. 24 ans que je vis. 12 ans que Ch. occupe mon coeur et mon esprit. Oublions les années d’enfance, car on ne garde que peu de souvenirs de cette période où l’on est occupé à grandir, où notre action sur le monde est très limitée. Il ne reste plus que 12 années de Ch. Dur à vivre. Mais, merci pour ton bisou dans ces moments douloureux ; il me va droit au coeur.
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Songe -
Le 21/07/04 à 09:19

Barjac,

Il y a ce moment où il faut apaiser son coeur en lui laissant prendre la plume du besoin ... tu ne peux pas vouloir retenir des conséquences qui découlent d'un acte d'implication que tu as eu au premier jour de ta relation avec elle.

Il ne s'agit pas pour toi de clore mais de donner une suite à quelque chose de suspendu ... tu t'es arrêté un beau jour à quelques mots échangé et chaque jour qui l'a suivi te voit revivre celui-là, figé dans un temps passé ...

Tu as besoin d'entendre la fin ou la suite dans ses mots, simplement savoir ce qu'est le elle d'aujourd'hui pour pouvoir déterminer un toi d'aujourd'hui également en fonction.

Pourquoi vouloir lui demander un silence que tu ne pourras supporter en échange de mots que tu avais besoin de lui adresser ? Dis ce que tu as sur le coeur et attends la réponse, le résultat sans vouloir contrôler la situation ... tu pourras réagir et décider de tes actes a posteriori mais non les déterminer faussement a priori. La crainte de provoquer certains maux t'en fait souffrir de plus lourds encore ...

Dis-toi seulement que l'incertitude est plus lourde à porter bien souvent que bien des certitudes douloureuses ... que la crainte des secondes ne doit pas suspendre ton être dans la première.

Dans l'ignorance tu ne peux présumer de ce qui est juste pour l'autre Barjac, fais ce qui t'importe et après tu pourras réagir selon ce qui te paraîtra le plus juste en fonction du résultat ...

Sincèrement tien

Songe

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Le 21/07/04 à 12:40
Je trouve ce conseil très sage, Songe.
Barjac, si je puis me permettre, écoute-le !
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Le 16/08/04 à 17:37
C’est fait, comme tu le sais désormais. (De l’inconvénient de répondre aux commentaires avec deux semaines de retard... :))
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Le 21/07/04 à 16:04

Pourquoi vouloir lui demander un silence que tu ne pourras supporter en échange de mots que tu avais besoin de lui adresser ?

Peut être est-ce sa façon de se préserver de certains mots, peut -être craint-il trop la réponse, et donc préfère le silence à cela ?

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Le 21/07/04 à 18:35

J'en suis conscient mais la peur du précipice doit-elle faire marcher à lui à reculons plutôt que de s'assurer de son existence assez tôt pour tenter de le franchir d'un élan encore suffisant (avant que la lassitude ne l'empêche) ?

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Le 16/08/04 à 17:38
Chère Alezia,

Je pense que si je voulais garder le silence, c’était surtout par honte. C’est moi qui l’ai quittée. Elle est avec un mec. Tu te dis, fatalament : je ne peux pas revenir vers elle, ce serait un acte misérable. Mais je crois qu’il faut parfois laisser son honneur au vestiaire et agir contrairement à ce que nous jugeons « noble ». A quoi sert d’être grand si c’est dans une solitude insupportable... Je suis heureux de lui avoir écrit, même si ça n’aura pas débouché sur ce que j’aurais aimé. Enfin, tout n’est pas terminé, et comme dit le proverbe : il faut laisser le temps au temps.

Cela dit, ce que tu soulignes n’est pas dénué d’intérêt. Ce n’était pas tout à fait mon cas ici, mais il est certain que dans beaucoup de situations, on a tendance à vouloir préserver le rêve au risque de ne pas connaître la réalité. Je voulais le dire à Ch., lui dire que’évidemment, les choses importantes effraient, et que parfois on se dit, je préfère ne prendre aucun risque, rater un éventuel bonheur pour ne pas connaître la douleur dans le cas où je me trompe. Mais je pense comme Songe, qu’une bonne dose de certitude ne peut faire que du bien, même si ce bien doit venir après une période de grande peine. Souviens-toi de Fabrice. Tu n’auras pas eu le regret de n’avoir pas agi. Il vaut mieux savoir qu’une personne ne nous aime pas (ou plus) que d’ignorer qu’elle nous aime. Comme me l’a dit Ch. au téléphone : « Si tu t’étais décidé plus tôt, j’aurais été ravie de recommencer. Maintenant, c’est un peu tard. » A trop estimer le rêve, on gâche parfois le réel. A trop vouloir sauver l’honneur, on ne sauve pas son coeur. Je pense que j’ai bien fait d’aller de l’avant, et tant pis. Je pleurerai un bon coup quand elle me dira en face qu’elle ne veut plus me voir, mais au moins, je passerai à la suite... (Espérons !)
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Le 16/08/04 à 17:39
Mon cher Songe,

Merci pour ton conseil éclairé, qui m’a conforté dans l’idée que lui écrire était la bonne solution, même si j’en avais honte. Ce qui compte n’est pas de gagner la bataille, mais de la livrer. On n’est pas maître de tous les élements de notre vie, mais le regret ne frappe que ceux qui manquent de courage face à ceux sur lesquels ils peuvent agir. J’aurai peut-être la peine de ne pas la retrouver, mais je n’aurai pas le regret d’avoir gâché quelque chose. Si elle ne veut pas, il n’est rien que je n’eus pu faire pour changer les choses. Comme je l’ai écrit : on ne s’acharne pas contre la vie. Contre soi-même, oui, si on n’a pas été à la hauteur de sa volonté, mais pas contre ce qui nous dépasse. Ca n’aurait pas de sens.

Tu as raison lorsque tu parles de définir le « moi » présent par rapport au sien. Je crois que c’est pour beaucoup de cela qu’il s’agit. Et ma lettre aura permis, au moins, de reprendre contact. Même si c’est pour découvrir que tout est bien fini et qu’il ne me reste qu’à apprendre à dominer mon passé. Time will tell...

Barjac
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