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What's the point?
J’ai commencé ma lettre. Dix pages déjà et je n’ai pourtant retracé que ce qui précédait le début de l’histoire. C’est un parcours difficile que je fais là. Deux jours que je lui écris, et Dieu que c’est bon de pouvoir lui parler après tout ce silence. Dieu que c’est dur, aussi. Deux jours que je lui écris, et plus j’avance, plus je me souviens, plus cela m’entraîne au delà de mon intention première : lui dire simplement que je ne l’oublierai jamais.

Parce que je veux que ce soit la dernière lettre, l’ultime adieu, il me faut tout y dire. C’est un travail difficile, pénible, exténuant. Les mots m’emmènent plus loin que je n’aurais cru devoir aller. Hier j’ai basculé à nouveau, crié au visage de la nuit que je l’aimais encore, demandé au ciel d’écouter ma prière, de faire qu’elle me pardonne. Aujourd’hui, du bout du doigt, je dessine sur une photo le contour de son visage, comme je l’ai tant fait autrefois. Il pleut sur le carreau.. Je n’ai plus le courage. Tu l’as dit, Songe : il n’y a pas de vie sans amour. Et dans cette vie-là, il n’y a plus d’amour. Il n’y a qu’un amoureux.

Il me faut me rendre à l’évidence. Elle ne reviendra pas. Le temps passé ne reviendra pas. Cette vie n’a plus aucun sens. Je n’ai pas envie de continuer ma lettre, pour l’envoyer à une adresse mail qui sans doute n’existe plus, comme une bouteille qu’on lancerait à la mer pour s’apercevoir qu’elle coule. Je regarde sa photo, ce visage que j’ai tant de fois embrassé, ce visage que j’ai connu humide des larmes des adieux, de celles des retrouvailles, de celles plus pures encore qui roulaient sur ses joues parfois après l’amour. Alors je ne veux plus, je veux que tout s’arrête, je n’en peux tout simplement plus. A quoi bon souffrir de cette manière, à quoi bon conserver ce coeur que je ne donnerai jamais à une autre ? Retrouver Birmingham, le Canal, les usines abandonnées, et avoir cette fois le courage de prendre mon envol, plonger vers les nuages gris qui flottent au fond de l’eau. Emporter avec moi mon histoire. Une belle histoire. Une histoire triste.

Ecrit par Barjac, le Samedi 24 Juillet 2004, 14:23.
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Commentaires
Le 24/07/04 à 15:05
Y -t-il vraiment un conseil à te donner ? non, tu as déjà choisi ....mais peut être peut -on en parler ...!..sur terre,nous n'avons pas qu'une vie ...nous ne sommes que de passage ....on doit passer par la souffrance ...on ne peut rien faire contre cela ....tu as souffert, tu souffres ....mais tu peux regarder dehors ...il y a encore des rayons de soleil ....les douleurs s'estompent avec le temps ....le temps ,c'est long ...très long ...mais crois-moi...on peut s'en sortir ..sur cette toile ....tu le dis toi-même ...tu as des amis ,amies ...qui t'écoutent ...qui t'aident ...ils te tendent leurs mains ...eux aussi ,ont leurs souffrances ...alors prends leurs mains ....et tiens ....ensemble,nous sommes plus forts ....
C'est certain que ta douleur ne va pas s'envoler avec tous ses mots que je mets ici ....mais je crois que la vie vaut la peine d'être vécu malgré tout ....
Chacun de nous a une histoire triste au fond de lui ...
Je t'envoie une partie de ma force ....:)
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Le 16/08/04 à 17:44
Merci Bécassine. Tu as raison, savoir qu’il y a ces amis est une force. Et c’est dans l’écriture que je leur confie, à toi, aux autres, que je trouve la force de me redresser. Prendre un peu de votre force pour vous la rendre plus tard, lorsque vous serez ceux dans le besoin.
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Le 24/07/04 à 15:12

Une bouteille que tu lances à la mer, quelqu'une en face ira la chercher.

Courage.

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Le 16/08/04 à 17:46
Tu as sans doute raison. Mais j'ai bien peur de renier ma bouteille si c'est quelqu'une qui la trouve et non celle que j'aime... Enfin, avec le temps, j'en guérirai, j'espère.

Merci d'être passée, c'est gentil de ta part.
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she -
Le 24/07/04 à 15:25
Oui c'est certain, tu ne l'oublieras pas. Dieu merci tu ne l'oublieras pas. Comment peut-on oublier une histoire d'amour? une vraie, ça ne s'oublie jamais. Apres de longs mois, de longues années pendants lesquelles la tristesse et la nostalgie nous tire vers le bas, ces histoires là nous permettent aussi de rebondir. Petit à petit. ça prend un temps infini. Mais on y arrive. Sans vraiment oublier...(...). Puis un jour on se surprend soi-même. Alors peut-être que ça ne sera jamais aussi intense, aussi passionnel. Mais une jeune fille te tombera dessus un jour ou l'autre. Tu en seras le premier surpris. Et tu la remercieras...
Courage "plus jeune homme"... Tu t'en sortiras.
Je t'embrasse.
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Le 16/08/04 à 17:45
Merci, She. J’espère que tu as raison, qu’un jour une jeune fille croisera mon chemin, et que je trouverai dans ses yeux quelque chose de Ch., ou quelque chose qui prendra toute la place, un présent qui occupera tout l’espace, dans les bras d’une autre. J’espère. Je ne dis pas que j’y crois, mais j’essaie de me donner les moyens. Il y a sûrement d’autres filles qui valent la peine. Il me faudra simplement du temps, très longtemps, avant de me sentir proche de l’une d’entre elle comme je l’ai été de Ch. Adulte, les occasions de vivre des émotions fortes sont moindres. Mais, si mon coeur accepte de jouer le jeu, je me fais confiance pour savoir entraîner par la main cette fille-là hors de la routine et du préconçu. Ce ne sont pas les idées qui me manquent, juste... juste la confiance. En moi. En elles. Laissons le temps faire son boulot, n’est-ce pas.

Je m’en sortirai, je le sais bien. Du moins tant que le courage me manquera pour exécuter ce que ma folie me montre comme seule échappatoire à la douleur. Ce qui devrait m’amener assez loin, déjà.

Je vous embrasse, « jeune mais moins » femme.

Barjac
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