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Sexe et décadence
Je suis passé devant le presse / tabac, hier. Sur le mur, aux emplacements publicitaires, on avait renouvelé les magazines. Sur l’un une fille à l’air idiot étalait pour dix livres de poitrine. Sur l’autre, une femme et un homme s’embrassaient ; l’homme habillé, la femme nue. Sur un autre, quelque starlette dévoilait un postérieur bronzé. Sur un autre encore, une jeunette se cambrait sur une plage de rêve. Dans cette boue humaine, avec une mauvaise foi écoeurante, le mot amour, à toutes les sauces. Dégoût.

Parfois, je me demande dans quelle direction, vers quelle évolution, marche notre société. Est-ce moi qui joue les alarmistes pour rien, ou est-ce qu’il y a vraiment un problème avec l’utilisation de l’image de la femme dans les médias actuels ?

Je m’étonne que ce qui, il y a cinquante ans, aurait causé l’indignation du corps politique et d’associations diverses, laisse aujourd’hui totalement froid. Je crois qu’on ne se rend pas compte. La femme est devenue un argument de vente. Cela ne date pas d’aujourd’hui ; les premiers commerçants avaient déjà compris qu’une jolie vendeuse était un atout. Mais on a depuis, largement dérapé. Parce que notre ère est celle de l’image, et de la vitesse, il faut accrocher le regard, vite, et laisser une impression forte. Quitte à choquer. Et rien, rien n’attire plus le regard de l’homme, que le corps nu d’une femme. Parce qu’il s’adresse directement à sa part d’animal, son instinct, cette chose inscrite en chacun de nous, qui échappe totalement à notre raison, au même titre que le besoin de boire ou de manger.

Alors, cette nudité, on la décline de toutes les manières possibles, avec une hypocrisie qui me révolte. On l’étale dans la rue, dans les journaux, à la télé, pour n’importe quel produit, n’importe quelle industrie. Avec, le plus souvent, une hypocrisie sans bornes : il s’agit ici de « santé », ici de « mode », ici « d’art », ici encore de « psychologie ». Soyons honnêtes avec nous-mêmes, de quoi s’agit-il réellement, sinon d’argent ? Utiliser l’instinct pour récolter des billets verts, offrir la nudité de filles et de femmes pour vendre n’importe quoi. « Si tu m’achètes ces cent chameaux, mon frère, je te donne aussi trois femmes ».

Que penserait l’auteur de Nana, qui s’indignait des histoires d’alcôve de son temps, s’il voyait le nôtre ? Ce qui aurait été autrefois qualifié de « pornographique » n’est plus aujourd’hui que normal. Sans doute n’ai-je pas réussi à m’adapter aux moeurs de mon temps. Mais j’ai parfois le sentiment que dans ce temps, les repères petit à petit s’effacent, conséquence de l’indifférence générale. Pis, si l’on ose dire qu’il y a aujourd’hui qu’il y a dans ces affiches un contenu sexuel, on passe pour un individu complexé. Et bien, je le dis haut et fort : le corps de la femme, dans sa nudité, EST un élément de sexualité. D’une sexualité que vous êtes en train de bousiller, de désacraliser, et les conséquences en sont terribles.

L’on s’étonne de toutes ces histoires de gamines enlevées, de ces histoires de pédophilie. On s’étonne, dans les milieux concernés — hélas tellement rares — que la pornographie soit devenue d’une violence inouïe. Ne cherchez pas bien loin les raisons à tout cela. Marchez dans les rues, lisez les magazines, regardez la télé. Le sexe est omniprésent. On voudrait considérer cela comme une libération, quand ce n’est en réalité qu’un esclavage. Soljénitsine a dit : « on asservit mieux un peuple avec la pornographie qu’avec des miradors ». Il n’y aucune avancée, de ce côté-là. Et, quand bien même il y en aurait une, ne devrait-on malgré tout essayer de préserver les enfants de ces images qui pour eux présentent une violence certaine ? Bien sûr, on met au bas de l’écran un petit chiffre : interdit au moins de douze ans. Comme si cela empêchait les gamins de regarder la télé. Et les rues, elles ne sont pas réservées aux adultes, que je sache ?

On ne s’en rend pas compte, mais le sexe est en train de devenir un objet de consommation de masse. On le trouve partout. La dernière plublicité en date de Carrefour montre une jeune fille nue cachant simplement de ses mains le bout de ses seins, maquillée à outrance. Il y aussi cette réclame pour le ballet municipal, où l’on voit une fille projetée devant le bras tendu d’un homme, comme si elle venait de prendre un coup, la jupe relevée sur ses cuisses. J’ai appris récemment que je connaissais cette fille. J’avais participé à une rando avec des collègues de mon père, et elle faisait partie des amis des amis. (Je me souviens que j’étais tombé amoureux d’elle, d’ailleurs.)

Oui, il s’agit d’art. Sexe et violence. L’art autorise tout. La mode est une forme d’art. On a tellement dit à ceux qui s’insurgeait qu’ils étaient des idiots, qu’ils ne comprenaient rien à tout ça, qu’ils ont fini par se convaincre qu’ils avaient tort. Derrière tout cela, on est en train de faire de la sexualité quelque chose d’absolument malsain. On déchaîne le désir des hommes, on les déresponsabilise en leur offrant une forme de sexualité où l’autre n’est rien, où la femme est un objet, en leur laissant croire que tout cela est avant tout un désir féminin calque sur celui de l’homme. Et ces hommes, qui ne savent plus ce que sont véritablement les femmes, qui ne les voient plus qu’à travers le filtre déformant des sociétés commerciales, gobent bêtement le mensonge. Et les plus faibles, dont le désir devient insupportable, qui n’ont plus de la femme qu’une image de bête à plaisir, finissent par commettre les pires méfaits.

Le plus terrible est qu’il y a dans la sexualité masculine un bon côté et un mauvais côté. L’un est fait de tendresse, de respect. L’autre est fait de violence, d’une volonté de puissance, de domination, d’écrasement. L’un est altruiste, l’autre égoïste. L’un fait les poètes, l’autre les dictateurs. Ce qui m’effraie, c’est que cette sexualisation de notre société se fait en favorisant le mauvais côté de la pièce.

J’ai honte de nos sociétés qui stygmatisent le mal dans le pédophile, le violeur, et ne voient pas que ses rues sont pleines d’une image de la femme dont l’effet double est celui des drogues dures. D’une part elle rend dépendant : on s’attend à trouver sa dose de sexualité dans les rues, les journaux, les devantures des pharmacies. Quelle victoire des vendeurs ! Quel meilleur moyen de fidéliser le client ? D’autre part, elle désensibilise. On s’habitue à ce corps exposé ici et là, tant et si bien qu’il finit par ne plus faire aucun effet. Et, que fait-on lorsqu’une drogue cesse de faire de l’effet ? On commence par augmenter les doses. Puis quand on s’est lassé de cela aussi, on passe à quelque chose de plus fort.

Voilà pourquoi la pornographie se spécialise aujourd’hui dans des pratiques d’une violence qui hélas a cessé d’être insupportable.

Autre conséquence de tout ça : la pureté supposée des femmes, qui fascinait tant d’hommes, a disparu. Ces femmes que l’on voit nues dans tous les magazines en vogue, on finit par en être dégoûté. Car que sont-elles, sinon des putains des temps modernes ? L’argent a beau emprunter un circuit différent, il sort toujours de la poche du client pour terminer dans celle de la fille. Même si entre les deux il y a la maison d’édition, qui prend à l’un, donne à l’autre, et fait son beurre par dessus. Alors, certains déboussolés se mettent à chercher chez l’enfant ce qu’ils ne trouvent plus chez la femme.

Je ne comprends pas l’indifférence générale de notre société. Il faut croire, dans ce domaine et dans bien d’autres, que nous ne savons plus rien faire que nous indigner. Nous fabriquons nos pédophiles, nous fabriquons nos violeurs. Mais tant que l’argent sera le vrai président de notre pays, nous continuerons dans cette voie. Je n’attends pas véritablement que les hommes fassent quoi que ce soit ; ils ont toujours été sur la question sexuelle, d’une faiblesse écoeurante. Mais les femmes ? Ne comprennent-elles pas qu’elles sont les victimes de ce traffic ? Et que si elles ne le sont pas directement aujourd’hui, elles risquent de le devenir demain. J’ai lu des témoignages de types qui expliquaient que ce le plaisir qu’ils trouvaient au lit avec leur petite amie ne valait pas celui qu’ils trouvaient dans la pornographie. Plus que jamais, la sexualité fabriquée que nous vendent — nous imposent — les médias, éloigne les hommes des femmes. Elle lui montrent une femme dont la sexualité est entièrement définie par rapport à la sienne, n’en est que le négatif. Elle le conforte, comme l’on fait l’Eglise et la bourgeoisie, dans l’idée que le plaisir masculin est la référence.

C’est faux. Combien de femmes n’éprouvent pas, dans la façon dont elles vivent leur sexualité, un manque ? Combien d’entre elles l’homme a-t-il fait participer dans la définition du plaisir à deux ? J’avais beaucoup souffert de ce que les petites amies que j’ai pu avoir vivaient le sexe avec résignation. Elles y trouvaient certes du plaisir, mais pas autant qu’elles auraient pu en trouver. Et jamais elles n’osaient le dire, acceptant que c’était ainsi, que les femmes n’étaient pas aussi douées que les hommes pour atteindre l’orgasme. Cela est faux. Les femmes sont tout aussi douées que nous à ce niveau, simplement, la sexualité que nous pratiquons depuis des millénaires est une sexualité masculine. On ne peut pas en vouloir aux femmes, malgré leurs efforts pour s’y adapter, de ne pas en retirer autant de plaisir que nous. Il serait peut-être temps de mettre tout ça sur la table, de leur demander ce qu’elles attendent vraiment, de leur faire comprendre que c’est un droit qu’elles peuvent faire valoir.

Pourquoi l’acte sexuel devrait-il s’arrêter lorsque l’homme a terminé ? C’est une chose que l’on fait à deux, pourquoi le plaisir de l’un primerait-il sur celui de l’autre. Freud n’a-t-il pas écrit que le clitoris était un « organe infantile », que les femmes devaient oublier dans leur sexualité adulte, synthétisant ainsi cette peur des hommes face à une sexualité féminine qui semble dire : nous pouvons nous passer de vous. Malentendu. Ce qu’elle dit, c’est peut-être simplement : la pénétration n’est pas tout. Il faut plus. Ou bien il faut autre chose. Mais, quoi que soit cet autre chose, cette conception du sexe différente, elle ne rejette absolument pas l’homme. Elle lui donne simplement un rôle différent.

J’aimerais que les filles cessent de considérer le sexe, celui qu’on a défini sans elle il y a des milliers d’années, comme la normalité. Elles ont leur mot à dire. Elles ont le droit de le dire. Elles en ont même le devoir. Parce que vu la façon dont la société évolue, dont la sexualité s’imprègne de violence, se masculinise à outrance, si elles ne s’élèvent pas contre elle, j’ai peur que les lendemains déchantent. Et je ne crois pas faire preuve de féminisme en m’inquiétant pour la santé sexuelle tant de nos partenaires que de nous mêmes. La nature était belle, et notre société industrielle l’a beaucoup abîmée. Aujourd’hui, on a pris conscience de ce phénomène, et on s’applique à préserver ce qu’il reste de verdure sur notre planète. Le sexe, cette chose fantastique, cette énergie humaine qui est derrière presque toutes nos réalisations, forme de partage la plus poussée qu’il existe entre deux êtres qui s’aiment, est en train de prendre le même chemin que la nature. Aussi, je m’en alerte, et vous invite à en faire autant.

Mesdames, mesdemoiselles, mais aussi vous, messieurs, qui avez le courage de ne pas laisser votre désir endormir votre conscience, n’acceptez pas l’utilisation que fait notre société de l’image de la femme. Réagissons. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour cela.

Ecrit par Barjac, le Dimanche 25 Juillet 2004, 17:50.
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Commentaires
Le 26/07/04 à 00:33

J'ai beaucoup aimé ton texte, et j'y adhère complètement. Pour tenter de répondre à l'une de tes questions concernant la passivité des politiques et assoc' face à ce phénomène, je dirais que la cause en est ce capitalisme de merde qui fait qu'un homme politique a moins de pouvoir qu'un PDG de multinationale. Comment combattre l'imbattable ? Ceux que même le Président de notre république ne peut contrer ? Cela n'est pas un discours fataliste, mais juste un constat sur une société en pleine décadence, qui se laisse dominer par la consommation. L'utilisation sale du corps des femmes est la conséquence de ce rêve capitaliste qu'on veut à tout prix nous faire ingurgiter. Nous ne sommes plus des humains, nous sommes des consommateurs. Les publicités sont là pour nous vendre du rêve et des besoins, et pour que le système ne meurt pas, il faut sans arrêt créer de nouveaux rêves pour abrutir le peuple qui, visiblement adhère. Je voudrais aussi dire par là que les seuls coupables ne sont pas les politiques. Le peuple est tout aussi coupable de se laisser manipuler. Mettons nous 5 min dans la peau d'un PDG de magazine ou de yahourts ou peu importe : La potion marche. Une femme nue fait vendre, c'est un fait, donc pourquoi ne pas y avoir recours ? C'est aussi aux gens de repérer les subferfuges et de savoir dire "non" lorsqu'il se sent arnaqué. Le Pdg n'est pas là pour faire dans la morale, lui ce qui l'importe c'est le bénéfice. Et ce système part en vrille, mais si les gens sont assez stupides pour y adhérer après tout... A titre d'exemple, on peut parler du phénomène des strings. C'est incroyable de voir à quel point les médias ont réussi à vitesse grand à lobotomiser le peuple féminin. En 2 ans, si tu portait toujours une culotte, tu es assimilée à une grand mère. D'ailleurs, on ne dit plus que ça maintenant "culotte de grand mère". L'un ne va plus sans l'autre. Et c'est de pire en pire... Maintenant, le must de la séduction est de le faire carrément sortir de leur froc. Donc moi, quand je vois ces filles, je pense qu'elles sont tout aussi criticables que le mec qui a lancé la mode, et même entre les 2, je crois que je préfère le PDG qui est celui qui a au moins le mérite d'être le plus malin des deux.

Bien évidemment, cela ne signifie pas non plus que je garde les yeux fermés. Si le peuple est con, il faut que les gens d'en haut lui botte les fesses. Seulement, je pense que le crime est partout, et que ce crime, c'est aussi dans la participation et l'acceptation qu'on le nourrit.

Bises à toi Barjac ;)

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Le 26/07/04 à 00:36

Désolée pour les fautes... Il est tard!

vitesse grand V !

et autres mots manquants et verbes mal conjugués.

Bizzz

Alezia

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Le 28/07/04 à 19:37

Cher ami, ton texte est comme les précédents: très bien écrit, admirablement argumenté et long à souhait...

Cependant, et malgré le fait que je partage souvent ton avis, cette fois je viens inscrire un bémol...

Je suis amplement d'accord avec tes arguments. OUI, la société est une usine à violeur... OUI le mannequin n'est qu'une version embellie de la bonne vieille putain du siècle passé... OUI le commerce se sert de la nudité pour faire vendre, banalisant à l'extrême la merveille qu'est la sexualité... Mais je ne peux m'empêcher de penser à d'autres choses qui ne trouvent pas place dans ta reflexion: La nudité de l'homme commence à faire vendre depuis quelques années... certains diront que ce phénomène est marginal et je leur répondrais que la Terre est peuplée de plus de 50% de femmes selon les chiffres internationnaux... ce que je veux dire par là est que les marques qui se vendent sont en général achetée par des hommes ET des femmes... Quand je prend le temps de "lire" un magazine people (que je trouve 9 fois sur 10 chez des copines et non des copains) je suis bombardé de calendrier de rugbymen nus, long argumentaire sur le charme des petites fesses de David Beckham, ou autre "FantasmoMètre" des stars du Show Biz... Je ne pense pas que le sexe vulgaire et vendeur soit encore l'apanage des hommes, je crois plutot que ce phénomène s'est généralisé depuis quelques années...

N'oublions pas non plus les origines du phénomène de vente par le sexe... il me semble que Mme Brigitte Bardot se faisait fièrement qualifier de "pionnière de la nudité"... et je ne pense pas qu'elle l'ai fait avec le revolver sur la tempe... (pardon pour la référence historique, j'ai peut-être tort de la citer...)

De plus, combien de fois n'ai-je pas surpris une conversation entre plusieurs filles qui débattaient de la longueur de l'outil idéal (pardon pour l'expression scabreuse) la virilité de tel ou tel mec et que sais-je encore...?!

Bref je ne crois pas que l'on peut qualifier la femme de "fragile créature bafouée"... le monde est aux pieds du sexe et les obsédés se régalent... mais autant les filles sensibles ou intelligentes sont fortement malmenées, autant les hommes du même type se font traîner dans la boue je crois que tu en conviendras toi le romantique trop souvent déçu... Si tu ne partage pas cet avis, va faire un tour en boîte de nuit, tu y verra des hommes ET des femmes en pleine débauche sexuelle...

Maintenant que j'ai avancé mon avis sur la question, je tiens à dire haut et fort mon indignation face à la situation tout comme vous le faites... Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit par toi BarJac, mais aussi par Alezia... Je voulais juste vous faire part de ce qui n'a pas été dit... Non l'homme n'est pas un démon, ce démon dont vous parlez n'a ni sexe, ni visage... Vous savez juste que vous êtes en dehors de cette spirale tout comme moi, tâchez de trouver les autres rescapés et vivez une existence meilleure, moins sale...

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Le 29/07/04 à 00:04
Je ne suis pas trop d'accord avec toi Ezekiel. Même si j'admets que les publicitaire sont en train de chercher un nouveau marché auprès des hommes. on parle de l'homme beau, l'homme qui prend soin de lui, on cherche à percer encore et faire son trou. Cela dit, rien de comparable avec les femmes. Je ne vois pas comment tu peux dire que c'est la même chose. Non, désolée, l'exploitation est bien majoritairement faite envers le sexe féminin, tu ne peux pas dire le contraire, parce que 1 fois par an tu vois un catalogue de rugby men, ou parce que des filles parlent en toute liberté et en dehors de tout média de l'outil dont tu parlais. Pour moi, l'exploitation des hommes est clairement marginale, et heureusement ! Je ne suis pas pour la loi du talion. Ce phénomène tend à s'accentuer, mais pour l'instant, il est encore mineur selon moi.
Cela dit, je pense que tu as eu raison de parler du rôle des femmes là dedans. J'en parlais aussi avec le phénomène des strings. Ben il est clair que les femmes contribuent carrément à ce système, et ont leur part de responsabilité. C'est simple, pour certaines d'entre elles, c'est un symbole d'évolution des moeurs, de victoire pour la cause féminine de voir une femme nue chaque spot publicitaire. Elles ne se rendent pas compte de l'énorme pas en arrière qu'elles ont plutôt fait, en étant réduites purement et simplement à des objets sexuels et rien d'autre. Elisabeth Badinter avait un très bon livre sur tout cela, qui s'appelle "Fausse Route" et que je conseille.
Biz
Alezia
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Le 29/07/04 à 11:19

on est d'accord en fait... quand je dis que "c'est pareil" pour les hommes et les femmes, je parle du concept, pas d'une égalité en terme d'exposition... Oui tu as raison, la femme est aujourd'hui plus exposée que l'homme, mais mon commentaire prenait de l'avance en ce sens que je pense que la nudité des hommes à but commercial est un phénomène croissant qui à terme sera à peu près équivalent...

Content de t'avoir fait réagir en tout cas, en attendant l'avis de Barjac (je crois d'ailleurs qu'il sera moins tendre que toi envers mon avis...)

Ezekiel.

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Le 29/07/04 à 11:24

Au fait je voulais revennir sur un point que j'avais omis... lorsque tu parle du "manque" que peuvent éprouver les femmes vis à vis du sexe penser PAR et POUR les hommes, je suis d'accord. Mais je crois que cela est compensé par le concept de "performance" qu'attendent de plus en plus les femmes, comme si l'homme était le seul à devoir assumer la qualité des ébats... (même si à mon avis, l'homme l'a bien chercher et qu'il a ce qu'il mérite...)

Je reste donc sur mon idée de torts partagés...

P.S: j'accepte à bras ouverts toutes critiques que suciteront mes commentaires...

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