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Médaille de 'bronze'
Ca y est, j'en entends déjà qui tournent la page. 'Encore lui, il va une fois de plus nous casser les pieds avec ses histoires d'amour à la guimauve, je zappe'. Non, vous vous trompez, je ne vais cette fois vous raconter ni l'histoire du type qui perd sa petite amie, ni celle du type qui ne s'en remet pas, ni quoi que ce soit de ce genre. Il y a des choses bien plus douloureuses dans le monde, je m'en suis rendu compte ce matin. Mais commençons par le commencement.

Il y a des jours où tout part en live, qui nous font beaucoup rire lorsqu'on s'en souvient autour d'un verre avec les copains, mais qui sur le coup ont le don de nous plonger dans un énervement sans comparaison. Je vais vous en raconter un. Mais laissez-moi d'abord vous expliquer comment m'en est venue l'idée.

Aujourd'hui est un jour qui pourrait bien entrer dans cette catégorie que je viens de décrire si les choses continuent sur leur lancée. Je ne suis pas levé depuis une heure que j'ai déjà vu mon délicieux sommeil du samedi matin interrompu par un quidam paumé, me suis ébouillanté avec ma tasse de café, et surtout ait du affronter une fois de plus Sany, petit nom que j'ai donné à mon sanibroyeur chéri. Mais je vais faire dans l'ordre, sinon vous n'allez rien suivre.

Couché sur le coup des trois heures, il n'est guère étonnant que je dorme encore profondément six heures plus tard, surtout après une semaine bien chargée. 'TOC, TOC, TOC'. Hmmm ? Qu'est-ce que c'est que ça, que je me demande en ouvrant un oeil, le cerveau pâteux et la bouche embrumée. Sans doute mon voisin du dessous qui vient encore râler. D'accord, l'autre dimanche, il avait pas tort, je jouais de la musique un peu fort pour l'heure tardive qu'il était. Mais enfin là, il pousse un peu. Ce n'est pas ma respiration endormie qui l'empêche de vivre, quand même ! Qu'il aille au diable, je suis pas complètement réveillé, c'est encore récupérable. Je me replonge dans la douce chaleur de ma couette. 'TOC ! TOC ! TOC !'.

C'est marrant, lorsque les gens frappent à la porte de mes voisins de palier, ça donne juste 'toc toc toc...'. Mais quand c'est chez moi, c'est 'TOC ! TOC ! TOC !'. C'est sans doute parce qu'ils ont une porte blindée en je ne sais quoi massif, imposante, triple serrure en titane, et tout et tout. (Partagerais-je sans le savoir l'étage avec un coffre-fort de banque ? Ou y'aurait-il des tueurs fous dans le quartier ? Et moi qui ne ferme jamais ma porte à clef la nuit...) Une porte comme la leur, c'est clair, ça rend humble. On s'attend à rencontrer le Créateur en personne, là derrière. Mais pas chez moi. Ma petite porte, d'âge suffisant pour être classé monument historique par l'UNESCO, doit donner aux gens une confiance telle qu'ils se sentent en droit de cogner comme des sourds. Sans doute, un petit sourire en coin, s'imaginent-ils dans le rôle du chef du GIGN en descente chez un criminel de choix. Et que je frappe comme un timbré, le glaive de la Justice en main. Bon, cette fois, j'ai les deux yeux ouverts, c'est foutu pour me rendormir. Je me lève, enfile mes chaussons, vais ouvrir.

Personne sur le palier. Alors là... Faut que j'arrête certaines choses, moi. Je retourne, en maugréant dans ma barbe les pires insultes imaginables, me glisser dans ma couette. J'ai l'impression que le petit plaisantin qui s'est amusé à me réveiller n'a pas conscience de jouer au poker avec son espérance de vie. Evidemment, il va me falloir des heures pour me rendormir, je commence à être de sale poil, moi qui comptait... 'TOC, TOC, TOC'. Je bondis tel un félin tapi dans les fourrés, et en sept dixièmes de secondes je suis sur ma proie qui, dans l'entrebâillement de la porte, s'avère être un petit ouvrier tout perdu qui cherche quelqu'un. Il me regarde l'air ennuyé.

'C'est pour ?' lâche-je avec autant de mauvaise humeur que j'arrive à en caser dans si peu de mots.
'Vous êtes M. Cheney ?'

Non, franchement, est-ce que j'ai la gueule de M. Cheney, vous m'avez bien regardé ? c'est là que je réalise que je suis en pyjama, pantalon mou et petit T-shirt à la mode gay (non que je pointe à l'amicale des organisateurs de la Gay Pride, mais j'ai une certaine affection pour ce T-shirt qui partage mes nuits depuis plus de dix ans). Sans compter que je dois avoir ma gueule de hibou des lendemains de fête, les grands yeux en moins, vu que j'émerge.

'Non, je suis pas M. Cheney, désolé. Non, je ne le connais pas. Vous avez son numéro, sur votre papier, je me permets de vous suggérer de l'appeler, plutôt que de faire toutes les portes de l'immeuble. Oui, vous m'avez réveillé. Non, ce n'est pas grave.'

Je referme la porte. Ce samedi dont je rêve depuis le début de semaine commence bien mal. Allez, café, j'en ai grand besoin. Je suis incapable de faire un café qui ne soit pas bouillant. Encore une fois, j'oublie d'enlever la cuillère avant de porter la tasse à mes lèvres, et toujours évidemment, je me brûle, d'où mouvement brusque, la cuillère bascule, j'ai du café bouillant plein la tronche, le T-shirt et le carrelage. Je respire profondément. Rester calme. Eponge, je nettoie tout ça, termine mon café malgré ses 80°C : ce n'est pas un petit café de rien du tout qui va me faire peur.

Chapitre suivant, les WC. Mon appartement, en raison de son âge, ne dispose pas d'un accès direct aux égouts, il faut donc se servir de l'évacuation des eaux usées. Pour cela, un petit génie a eu l'idée d'inventer un outil que l'on appelle sanibroyeur (je crois que c'est une marque, mais vu la pub que je vais leur faire, je pense qu'ils préfèreront que j'oublie le copyright). C'est une petite boîte qui fonctionne comme un robot mixeur, et que l'on intercale entre le chiotte et l'évacuation d'eau. Le principe est assez simple. Une hélice aiguisée tourne à l'intérieur qui transforme les morceaux en purée pour permettre de les faire passer dans les canalisations. Vous l'avez deviné, je tire la chasse, et le truc se bloque. Seigneur, qu'ai-je fait pour mériter ça ? Je le jure, je ne remettrai plus jamais à demain (aujourd'hui, maintenant) l'heure de nourriture du poisson rouge, mais PAR PITIÉ, FAÎTES QUE CA REDÉMARRE !!! Bon, la connexion avec Là-Haut est occupée, il va donc falloir jouer les téméraires. Je pourrais vous raconter en détail ce qui se passe ensuite, mais j'ai mieux en stock. Parce que ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, et j'ai donc acquis une certaine expérience dans le domaine, qui fait que cette fois-là, je m'en sors pas trop mal. En moins d'une demi-heure, c'est bouclé, le truc est relancé. Mais je ne vais pas vous laisser sur votre faim (faim que vous ne conserverez peut-être plus longtemps, alors finissez votre sandwich si vous êtes en cours de manger, parce qu'après, il y'a des chances qu'il passe moins bien). Car c'est bien de la suite que je voulais vous entretenir : je vais vous narrer, rien qu'à vous, mon premier combat avec Sany.

C'était cette année, pour autant que je puisse faire confiance à ma mémoire. Les circonstances de départ sont identiques à celles décrites précédemment, alors je passe en accéléré. On retrouve donc notre héros devant un truc au contenu peu sympa et bloqué. Dans ces cas-là, on commence par réfléchir, pour éviter les erreurs graves. Comment décoincer ce machin sans y mettre les mains, parce que naturellement, il est encore l'heure du petit déjeuner (ça arrive toujours à ce moment-là, conséquence de la loi de Murphy, je suppose), et je veux régler l'affaire avant de prendre un bon petit déj, mais je ne veux pas non plus renoncer à ce dernier pour cause d'estomac retourné.

Première condition, à laquelle on renoncera peut-être ultérieurement : éviter de défaire toute l'installation. Phase préalable d'observation, puis passage à l'action. La ventouse à déboucher l'évier. Fiasco prévisible. Ca n'est pas fait pour déboucher les chiottes, ce truc-là, à moins que vous n'utilisiez votre évier à des fins détournées, ce qui n'est pas mon cas. Pas moyen de faire le vide, très bien. J'ai plus d'une corde à mon arc. Impossible d'ouvrir le truc non plus, une canalisation bloque le couvercle. J'ai trouvé ! Le sanibroyeur est relié à la sortie du chiotte par un gros caoutchouc noir. Et si... Et si j'arrivais à enlever ce caoutchouc pour avoir une ouverture sur l'intérieur du sani, et de là pouvoir agir plus efficacement ? Ca semble facile, ça, ça me plait. Et hop, je fais coulisser le raccord en question, et là, je constate une faille dans ma stratégie. Les chutes du Niagara viennent d'être transférées ici même dans mes WC. Quel con ! J'ai complètement oublié qu'il y aurait plein de 'flotte' là-dedans ! Et que ça pisse, et que ça pisse... J'éponge comme je peux, mais rien ne peut stopper l'hémorragie. J'ai beau écoper comme un diable, je ne suis pas assez rapide. La chose, brunâtre, se répand sur le carrelage, et son odeur infecte envahit la pièce. Mes WC ressemblent bientôt à des marais nauséabonds. Si je fais installer un cimetière à côté, j'aurai un parfait décor de film d'horreur. Zut, arrête de déconner et éponge ! Je me demande de quoi j'aurais l'air si quelqu'un débarquait à cet instant et me trouvait là, les genoux dans la soupe.

'Mais que faites-vous, mon brave ?'
'Oh rien, je mets une brouette ou deux de fumier sur mon carrelage. C'est pour enrichir le sol qui est un peu pauvre dans le coin.'

Soudain, je m'aperçois (une fois de plus) que je suis un idiot fini. Dans le feu de l'action, je n'ai pas réalisé que si je remettais ce que j'épongeais dans le chiotte, forcément, ça ressortait de l'autre côté, et que, le circuit étant ainsi fermé, ce petit jeu pouvait continuer longtemps. Bassine, hop, je transfère le venin vers l'évier, et bientôt, je redeviens maître de la situation. Je fais la pause, me lave les mains dans la cuisine, m'éponge le front, respire un grand coup avant de repartir à l'attaque du sani toujours bloqué.

De retour sur le champ de bataille, c'est de nouveau la catastrophe. Un nouvel arrivage a repris possession du terrain. Mais comment est-ce possible ? La chasse d'eau. LA CHASSE D'EAU FUIT !!! MAIS POURQUOI ELLE FUIT, NOM D'UN CHIEN, POURQUOI ??? C'EST LA PREMIERE FOIS QU'ELLE FAIT CA !!! POURQUOI ?!! A genoux dans la merde, les bras dressés vers le ciel, j'implore de toutes mes forces le pardon divin. Je sens mes nerfs me lâcher, une boule se former dans ma gorge, les yeux qui commencent à picoter. OK, on se calme. Une grande respiration, que je regrette aussitôt vu la densité d'azote dans l'air en ces lieux, et je repars au combat. Eponge : OK. Bassine : OK. Je coupe l'eau et répète les opérations précédemment décrites. Une fois tout ça fait, je peux effectivement accéder, par un espace étroit à l'intérieur de la boîte. Lampe de poche : OK. Tournevis : OK. Je trifouille un instant dans les entrailles de la bête, les yeux regardant ailleurs, et en respirant dans mon T-shirt pour ménager mon estomac. Le contact est désagréable, et pourtant il y a un tournevis entre moi et le... enfin la... Enfin, ce qu'il y a là-dedans. Rien ne se passe. Trifouiller n'est pas suffisant. Il va donc falloir purger. Beurk. J'entreprends d'éviscérer mon ennemi. Ah ça, j'en ramène du beau monde ! J'ai rapidement vidé la chose de ses intestins (et me promets de ne plus jamais y vider les miens), mais rien n'y fait. Ca ronronne toujours, comme tout moteur électrique lorsqu'on en bloque l'arbre d'entraînement. Cette fois, je crois, je n'y coupe pas, il va falloir enlever tout le truc.

L'opération est délicate. Mon appart a été coulé en une pièce, je pense. Chaque chose est confinée dans son espace propre, et il est hors de question de la bouger, même de quelques centimètres. Sany n'échappe pas à la règle. Ayant débranché l'appareil, dévissé tous les raccords (parce que l'évacuation de la douche passe aussi par ce truc, ce serait trop simple sinon) et épongé grossièrement les bavures en tous genres (vu l'état de la pièce, je peux me contenter d'un 'grossièrement', je suis plus à ça près), je force comme un dératé pour retirer le joyau de son socle. Je finis par y arriver, après maints efforts, et m'empresse de transporter cette horreur dans l'évier de la cuisine.

Là, je me repose un peu avant de donner l'assaut suivant. Pression artérielle : OK. Nez dans le T-shirt : OK. Allez, on est parti. Je soulève délicatement le couvercle du sanibroyeur, avec un mélange de crainte et de respect, tel un archéologue celui d'un sarcophage égyptien encore inviolé. Mon Toutankhamon à moi à très mauvaise haleine. Un immonde bouillon de culture s'offre à ma vue, à la surface duquel des millions de déjections humaines réduites en bouillie flottent paisiblement. Il est temps pour moi d'affronter mon destin, de devenir un homme. Je regrette en plongeant une main timide dans la mare de ne pas posséder de gants de vaisselle. Rapidement, j'identifie le moteur, l'hélice broyeuse, et retire le responsable de mes peines, une rondelle de plastique rigide qui coinçait tout, et que je suppose appartenir à l'appareil lui-même, car je doute avoir jamais mangé une chose pareille. Bon, je ne vais pas procéder à une exploration plus profonde pour trouver d'où cette pièce provient, je la jette sans état d'âme, referme le truc, le rebranche, en croisant les doigts pour qu'il soit décoincé. Le moteur grogne un peu, effectue quelques mouvements saccadés, puis se lance enfin, broie, écrase, pile et piétine son ignoble contenu, et l'évacue. La surprise me laisse pantois. Je n'ai pas pensé au tuyau d'évacuation ! En situation normale, il est relié à la canalisation des eaux usées, mais là n'est relié à rien, et ouvre fièrement sa gueule, droit sur ma petite cuisine. Un jet puissant traverse ma cuisine, maculant tout de bas en haut. Des générations d'étrons trop longtemps enfermés et soudain libérés se jettent sur moi comme un chien fait la fête à l'arrivant qui franchit le portail, ou comme une amie douce se jette à votre cou après de longs mois de séparation. Je suis Aladdin qui a frotté la mauvaise lampe et libéré le génie du mal, Pandore qui vient d'ouvrir la boîte à laquelle elle a d'ailleurs donnée son nom. Je me sens faible, si faible... Il y'en a partout. Derrière le frigo, la cuisinière, sur les murs... Ca va me prendre des heures pour tout nettoyer. Je suis petit. Je suis humble. Je suis fatigué. Mais j'ai gagné.

Je rebranche le sani, m'assure encore une fois qu'il fonctionne, c'en est presque jouissif. A mes yeux harassés mais heureux s'offre un spectacle de désolation : c'est Verdun dans mes chiottes, Sarajevo dans ma cuisine.. On dirait que je viens d'appliquer aux six murs de la pièce un motif 'léopard des neiges', blanc moucheté de tâches brunes. Je me demande ce que ça sent, un léopard des neiges. Sûrement pas la même chose que ce que ça sent ici.

Equipe de nettoyage, me recevez-vous ? Cinq sur cinq. Produit pour le sol fraîcheur 'côtes bretonnes' : OK. Brosse à laver le pont : OK. Serpillière : OK. On est partis, les gars. Au fur et à mesure que je frotte, je parcours la Bretagne. Je passe des côtes bretonnes fertiles en porcheries, aux côtes bretonnes en période d'épandage, et enfin à celles qui sentent la mer, rien que la mer, juste la MER. Sans lettre supplémentaire, sans rien. La MER.

Ecrit par Barjac, le Mercredi 6 Août 2003, 10:14.
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Commentaires
Le 07/03/06 à 22:08
Merci. Il n'etait à priori pas evident de me faire rire ce soir, c'est chose faite, bravo.

Dans la meme situation de départ, je vais tenter de ne pas me retrouver dans la situation d'arrivée. Je creve d'envie pourtant de decouvrir la Bretagne...

Nicolas
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Anonyme - la série noire
Le 28/04/06 à 15:33
grâce à ton expérience que tu livres si gaiement, j'ai pu moi aussi vaincre mon sani aujourd'hui, en 1/2 heure... ce que je pensais infaisable. j'étais prête à payer un réparateur 30 euros... MERCI pour ces conseils issus d'une terrible aventure!
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Le 28/04/06 à 15:58
Vu l'intéret que semble susciter cet article, récemment, il va falloir que je m'attele a la rédaction d'une rubrique technique sur la question.

Mon truc, pour ceux a qui cela pourrait servir (dieu soit loué ce temps est loin derriere moi) consistait a utiliser un fil de fer suffisamment long et fin pour se glisser entre le caoutchouc reliant l'appareil a l'évacuation des eaux usées sans causer d'inondation, mais suffisamment rigide pour pouvoir aller donner un coup de pousse a l'hélice du broyeur, qui ainsi repartait sans qu'il fut nécessaire de désosser tout le bazar. Un de ces cintres en metal qui trainent toujours dans les penderies lorsqu'on emmenage fera parfaitement l'affaire, une fois deplié.

Bon courage a tous ceux qui auront encore a s'initier aux joies subtiles de la plomberie specialisée.
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Fred -
Le 29/11/06 à 06:40

Excellent !!! Mon amie m'a réveillé ce matin à 4h45 avec un cri d'effroi en constatant une innondation ds les toilettes de notre maison... J'ai identifié facilement le responsable grace à l'odeur... Sany !  Pas besoin d'être Columbo pour faire une telle déduction. Je dois avouer que l'aspirateur cuve qui dormait dans le garage m'a été d'un grand secours... Le brave appareil qui n'avait jamais connu la joie d'aspirer de liquide depuis 15 ans que l'ai, est enfin baptisé. J'ai un nouveau regard sur lui teinté de repect et d'admiration. C'est après 3/4 d'heure de combat avec Sany et sa copine L'eau fétide que tout est reparti.

J'ai découvert ton article et j'avoue qu'il m'a redonné le sourire pour cette journée si mal commencée.

Un conseil à donner aux possesseurs de sanibroyeurs... Faites l'acquisition d'un aspi cuve, vous en aurez besoin un jour ou l'autre.

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Le 29/11/06 à 09:47
Héhé. La Malédiction du Sanibroyeur frappe encore ! Merci pour ton commentaire, Fred, ainsi que pour ton conseil qui s'avèrera utile aux futures victimes de ces malchanceuses tribulations.
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aick - Saniblogons
Le 20/06/08 à 15:31
 Plein d'années après, une petite astuce si ton sani reblog: il a un couvercle!
Après avoir cherché sur le net comment débloquer le mien, et trouvé ton site, j'ai un peu paniqué (il y a des moment plus drôles à lire qu'à vivre). J'ai donc acheté des serpillères, 2 paires de gants, relu tes explications, hésité.
 
J'ai demandé au hasard à google: couvercle sanibroyeur, non mais, c'est tout de même fait par des ingénieurs!

Et sur le site officiel ils expliquent gentillement comment faire pour ouvrir le sanibroyeur et débloquer la pompe sans le déplacer. Il faut tout de même le vider, je résumerai ce moment de ma vie en berkkk.

Notons que c'est un morceau de la chasse d'eau qui était tombé dedans, suite à une manipulation osée d'un de mes fils, j'ai donc du réparer la chasse dans ma lancée, et à coup de javel parfumée retouver les odeurs du grand large.

 Merci de m'avoir fait rire dans un moment de grande solitude morale!
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CharlN -
Le 21/07/08 à 00:55

Bien que ce sujet soit un peu ancien, et n'est pas le plus passionnant de ce journal, je me permets d'apporter ma maigre contribution, après 3 longues journées "d'initiation" à la plomberie.
Malgré une formation d'archéologue pour le coup, je n'ai pas eu le courage d'ouvrir, et me suis résiliée à en acheter un nouveau... avec des raccords qui ne correspondaient pas à ceux en place sur l'ancien of course.
Quelques conclusions :

1) L'eau qui s'évacue ne MONTE pas (même un peu), donc des tuyaux d'évacuation qui descendent ou serpentent à la même hauteur. Ah ben oui mais c'est pour ça qu'a été installé
un sani, hein?

2)  Plus il y a de raccords, plus élevés sont les riques de fuites. Et quand la fuite est au niveau de l'évacuation du sani, on peut la qualifier de "geyser".
Toute l'attention doit être portée sur cette évacuation. Parceque là, l'eau MONTE aisément, et c'est même l'intérêt (en ce qui me concerne il s'agissait d'un sanibroyeur neuf, donc qui ne contenait QUE des eaux d'évacuation certes croupies, mais des eaux d'évacuation quand même), et atteint - hormis vous intégralement - la prise électrique sur laquelle l'engin est branché
3) Et plus généralement en plomberie, petite pièce tu changeras, tout le système tu referas si celui-ci est un peu ancien.

Voilà, ça ne marche toujours pas. Je passe rapidement sur l'épisode du changement du mitigeur de la baignoire qui a fait cédé sous les vibrations le tuyau en cuivre d'arrivée d'eau chaude pour ne pas dire bouillante. Tout changer, flexible biconique, scie à métaux, raccord union instantané (!), colonnettes...

Tout est simple en théorie. Les rayons plomberie des magasins de bricolages n'ont plus de secret pour moi. Comme me l'a fait remarquer un plombier chez Leroy Merlin, contrairement à l'électricité les fuites d'eau sont tout de suite visibles. Je ne lui fais pas dire.

Et jamais plombier n'est mort noyé je crois. Moi sûrement de honte quand celui que j'appelerai demain matin verra le massacre...

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PIERRICK - Re:
Le 10/08/09 à 00:48
Bonjour,

Je sais que ce blog date pas mal mais aprés l'avoir lu j'étais tellement compatissant cette douloureuse histoire (aussi mort de rire car trés bien racontée) que ça méritait un petit message. Mon sany viens de me lacher pour la 3eme fois en 1an, une amie à jeter un tampons dedans donc j'ai eu droit à un remake du jour d'aprés en direct de mon salon qui reprend une fois de temps en temps sans raison apparente. Du coup plus de lavabo, de douche et bien sur de toilettes depuis trois jours (pas les moyens d'en racheter un et j'ai pas eu le temps de le désosser). J'ai fait tourner les pales mais sans résultat, quand je le branche c'est bzzzzzz (moteur tournant dans le vide). C'est génial je vais me transformer en rat d'égout avec les odeurs qui se dégage. Je vais m'atteler demain au désossage du monstre. Si quelqu'un à une idée quelconque je suis ouvert à toute propositions quitte à) finir dans le caca jusqu'au cou.
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