Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Articles par rubrique
Discussions actives
Autres projets
Ailleurs
Blogs favoris
Recherche

Archive : tous les articles
Tribune
Gamin : Hello ami Barjac, l'amoureux des mots... Un petit tag pour toi [Lien] Au plaisir de te lire...
Gamin : Jolie skin en passant, j'aime beaucoup...

Je cesse de briller dés que je n'ai plus de batterie
Sortie en boîte avec Dave, Emma, Annie et Di. J’aime bien les boîtes, ce sont des endroits où l’essentiel des gens s’ennuie, avec la même idée en tête, mais chacun essaie de cacher du mieux qu’il peut sa frustration. Et au fond, moi qui observe les gens, les décors, les détails, je suis peut-être celui qui s’ennuie le moins. Peut-être aussi parce que j’ai un truc : je fais mentalement un bon en arrière de quelques années, et je suis désormais le fiancé de Ch. passant une année en Angleterre. A partir de là, je ne regarde plus les filles, ne me soucie plus de celles qui me regardent, et je peux m’amuser.

A la sortie, appuyé contre le mur, je fume une énième cigarette. Un grand costaud du type « capitaine de l’équipe de foot », m’envoie une tape amicale sur le ventre : « wicked set last Thursday » (superbe prestation, jeudi dernier). Merci, vieux. Il n’y a guère que sur scène que j’arrive à faire quelque chose, et à le faire bien, et je suis heureux de voir que cela paie. Je remercie le type, pas peu fier au fond de moi. Dans deux semaines, deux concerts successifs dans deux pubs. Je suis pressé d’y être.

Soyons honnêtes, ce n’est pas en boîte qu’on trouve une petite amie. Du plaisir pour quelques minutes, sans nul doute. Mais je mets cette expérience de côté pour ma prochaine vie. Je remarque, non sans amusement, qu’il n’y a dans la boîte que deux filles que je trouve attirantes. Des grands fines avec des jambes qui n’en finissent pas, il y en a pléthore, mais au fond, elles ne forment qu’un ensemble, et il est difficile de les distinguer, chacune en particulier, pour la simple raison qu’elles n’ont rien de particulier. Ce ne sont que « des jolies filles » et « une jolie fille » n’a pas plus d’attrait qu’une autre. Les deux filles que je remarque ne sont ni grandes, ni fines. Mais l’une a un visage rayonnant, elle s’amuse pour de vrai, et ça, ça vaut de l’or ; l’autre a deux yeux noirs pleins d’insistance, et je la trouve encore plus attrayante, à cause de ce regard sérieux, discret, intelligent qui lui donne une beauté toute différente, quelque chose d’unique qui la différence de toutes les filles alentour.

Quelques instants plus tôt, au cours d’une discussion sur le Dermophile Indien qui dévie sur le maquillage, Annie me laisse entendre que je perds quelque chose à ne pas être une fille. Je lui demande alors de me citer un seul avantage qu’il y a à être une fille. « Parce que nous avons de jolies jambes », me répond-elle. Je ne peux m'empêcher de trouver la réponse un peu niaise, et rétorque poliment que je n’entretiens pas de relation d’intimité particulière avec mes jambes. Elle suggère alors le fait que les filles n’ont pas à faire le premier pas. Je lui explique que c’est peut-être le cas en pratique, mais que c’est une immense injustice. Je tente le fait que les filles puissent avoir des enfants, mais même boulette qu’avec Regina l’autre soir : ce n’est pas un avantage, c’est le pire des inconvénients. Elles sont bien les futures mères de nos enfants. Si elles ne trouvent même plus formidable le fait qu’elles puissent porter un enfant, je ne nous sens bien barrés. Nous concluons qu’il n’y a finalement qu’un seul avantage à être une fille : celui qui fait qu’on est dans son droit en attendant au bar qu’un type se décide à commencer la conversation.

Des fois, je me dis, en pensant aux filles qui me font des yeux : si elles savaient qu’elles n’ont qu’un pas à faire et que je dirais oui, non seulement pour la nuit, mais aussi pour les emmener prendre un café le lendemain, les emmener au cinéma le vendredi soir, et leur donner, quand elles n’osent sans doute attendre qu’une aventure, un vrai petit ami. Si j’avais une once de courage, juste une, juste une fois, que la vie serait belle ! Et au diable Annie et ses théories passéistes : si les filles ont autant besoin des garçons qu’ils ont besoin d’elles, elles pourraient aussi parfois le faire, ce foutu premier pas. En attendant, ce petit monde n’a pas fini de boire (sauf moi, ce soir, vu que j’étais à court d’argent, ce qui n’est pas plus mal ; j’ai du boulot demain).

Ecrit par Barjac, le Mardi 15 Février 2005, 03:23.
Laisser un commentaire
Commentaires
Le 16/02/05 à 02:26
Les hommes sont menteurs, les femmes, hypocrites. Les hommes racontent la mer et le soleil et les étoiles au fond des yeux sans y croire, et les femmes s'accrochent à ses confessions de tout leur coeur, même si elles savent que leurs homologues masculins n'en croient pas un traître mot. Suis-je cynique? Peut-être perdue entre mes deux seins, peut-être révoltée d'être dans un corps si étrangement complexe, et pourtant convoité. Un homme qui parle de ses sentiments, qui écrit de la poésie ou même des textes est adulé, respecté. Une femme qui fait de même est soit considérée trop frivole et légère- c'est une hystérique, elle ne sait pas freiner l'ardeur de ses émotions- soit trop noire- Duras ou Yourcenar-. Une garçon qui esquissent les premiers pas est galant, charmant, une fille qui fait les premiers pas est une allumeuse. Sans doute n'y-a-t-il aucun avantage associé à l'autre sexe, sans doute. Pourrait-on mourir dans un champ de lys comme on se noie dans le regard de l'autre? À force de s'illusionner à propos des garçons, j'en suis venue à les appréhender... à appréhender leurs phrases toute faite, à leur fausses promesses, et à en oublier que l'amour désigne avant tout un sentiment noble. On le souille à force d'être perçue comme une galante...
Répondre à ce commentaire
Firefox 2
Blog hébergé par