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Back.
Intuition juste ou espionnage télépathique, le Songe avait vu juste. Retour prévu depuis quelques temps, et prenant forme à ce jour. Retour, ou simple passage épisodique ? Je l’ignore pour le moment, mais l’avenir nous le dira.

Analyse de ma disparition – flots détournés

Pour expliquer ma réserve concernant ma réapparition, il me faut comprendre les raisons à mon long silence − et celles qui me poussent aujourd’hui à reprendre la plume.

Plusieurs paramètres méritent d’être considérés. Tout d’abord, le fait que la suspension de mon blog ait eu lieu à peu près au même moment où ma relation avec M. s’engageait sur une route durable n’est certainement pas un hasard. Le détournement d’un flot, celui de mes mots, depuis le monde virtuel vers le monde réel, est ici fort probable. Ayant désormais quelqu’un à qui me confier, au jour le jour, il ne m’était plus nécessaire de m’exprimer par écrit. Vint par ailleurs s’ajouter à ce phénomène l’emménagement en collocation avec des amis (dont M.), contribuant là encore à détourner mon expression, jusqu’alors principalement écrite, vers une expression majoritairement orale.

Impossible dés lors de ne pas faire l’analyse inverse : dois-je voir dans mon désir d’écriture renaissant une possible usure de ces relations qui jusque-là suffisaient à absorber l’intégralité de mon besoin de dialoguer ? Je suppose qu’en effet, d’une certaine manière, le temps a fait son affaire. Une relation naissante semble toujours répondre à tous nos besoins en matière de communication ; on s’y oublie au profit de l’autre, on y gomme temporairement nos différences. Mais passent les mois et celles-ci ressurgissent, et nous voilà à nouveau unique et par là-même limité dans notre compatibilité avec autrui. Sans doute est-ce à ce stade que le flot communicatif, augmenté des flots divergents et donc alors partiellement assimilé seulement, nous pousse à rechercher de nouvelles sources d’écoute. Je suppose que nous avons atteint ce stade dans notre relation amoureuse où, de deux êtres qui n’en formaient plus qu’un, nous voilà devenus deux êtres liés par les liens solides que les premiers temps ont permis de créer, mais indiscutablement disjoints.

Si la cause évoquée ci-dessus est le motif principal de ce nouvel article, alors envisager un retour durable est pertinent. Une affirmation qu’il me faut cependant modérer : je n’ai fait qu’expliquer mon désir d’écrire à nouveau. Mais pour que le désir devienne réalisation, il faut s’en donner les moyens. Principalement, trouver le temps d’écrire, un temps qui, hélas, risque rapidement de me faire défaut si je ne fais pas en sorte de l’inclure de manière sérieuse à mon planning (ou plus exactement à mon absence de planning) du moment.

Analyse de ma disparition – evolution

Autre possible cause à mon silence, le fait d’avoir connu une phase d’évolution. De même que la chenille s’enferme dans son cocon et n’en ressort qu’une fois devenue papillon, je suppose qu’il m’a été préférable − au moins inconsciemment − d’éviter de me confronter à moi-même pendant quelque temps. S’il est clair que dans certain cas, l’introspection favorise l’évolution, et que c’est par le repli sur soi que l’on parvient à franchir certaines étapes de notre parcours psychologiques, il est tout aussi clair qu’en d’autres cas, c’est sur autrui qu’il convient de se focaliser, et qu’à trop se regarder le nombril, on ne ferait alors que freiner son propre développement.

On pourrait ne voir dans cette évolution − que je détaillerai dans la suite − qu’une simple conséquence de ma relation avec M., mais ce serait en faire une évolution subie, ce qu’elle ne fut pas. Originalité s’il en est, car on se souviendra de la facilité avec laquelle je me laissai systématiquement glisser sur la pente abrupte de l’amour-passion, sombrant dans un romantisme noir et douloureux qu’il aurait été vain d’essayer de justifier − et si je le fis, prétextant chercher dans des relations torturées l’expression la plus intense du sentiment amoureux, ce fut plus par manque de recul que par mauvaise foi. Je n’ai pas cherché l’amour-passion, je n’ai fais que le rencontrer, plutôt malgré moi. Il faisait partie de ma nature, cette nature héritée de l’enfance, qu’il me fallait, pour parvenir un jour à la contrôler, commencer par subir, puis comprendre.

On associe parfois la jeunesse à la folie (« j’étais fou, alors ! »), une sorte de « douce folie » dont le souvenir peint au coin des yeux des plus âgés des sourires en aquarelle, tout humides de nostalgie. Les termes qui se réfèrent à la jeunesse passée sont souvent exagérés, approximatifs, indirects − nous savons trop bien que la surface en est encore brûlante, qu’un souffle suffirait à nous en arracher des larmes. Temps perdu, temps béni du rêve, de tous les possibles, temps des amours violentes, j’en passe et j’en oublie. Jeunesse dont le souvenir est souvent trop douloureux pour être évoqué directement. D’où le fait qu’on l’aliène : « jeunesse folle », « erreurs de jeunesse »… (La jeunesse est douloureuse à ceux qui s’en souviennent ; elle menace ceux qui l’ont oubliée − ou peut-être ne l’ont pas vécue − : « les jeunes », expression qui symbolise l’indiscipline, l’anti-socialisme, le vandalisme, le rejet de l’ordre établi, et donc la peur, le danger.) Cette jeunesse de « folie » et « d’erreur » ne fut ni l’une ni l’autre, simplement en la rangeant derrière des termes à connotation négative, on justifie sa perte, d’une part, et l’on se dispense d’aller y regarder de plus près (ce qui ne manquerait pas de nous coller un sérieux cafard), d’autre part.

Tout cela pour dire que je ne suis pas de ceux qui, ayant tourné une page, affichent un soudain mépris pour celui qu’ils furent seulement quelques années auparavant, qu’ils expriment par exemple en prenant un malin plaisir à pousser de plus jeunes dans ces même pièges dont ils furent autrefois victimes. Pourquoi blâmer celui que l’on fut ? Parce que comparés hors contexte, l’enfant et l’idiot semblent faire preuve de la même maladresse. Pourtant, l’enfant n’est pas un idiot : il se trompe par manque d’expérience, et apprend de ses erreurs. L’idiot n’apprend pas et répète les mêmes erreurs. Ce sont deux individus différents. Bref, pour faire court − enfin moins long ; que ceux qui espéraient me trouver plus concis m’excusent : en matière de style, je suis définitivement à classer du côté de l’idiot − j’étais fou, romantique à outrance, torturé jusqu’au trognon. C’était moi, c’est moi. L’homme n’est pas un point sur une ligne, l’homme est cette ligne.

Maintenant, puis-je affirmer que je ne redeviendrai pas aussi passionné que je l’étais il n’y a pas si longtemps ? Il me faudrait alors, après avoir introduit l’idiot, vous présenter le sot. Non, on s’en dispensera. Il est fort probable que si un jour ma relation avec M. se termine, je désapprenne tout ce que je prétend avoir appris (et cela ne me prendra pas une année – on va beaucoup plus vite à la descente).

J’ai longuement evoqué une évolution, sans encore l’expliciter (du grand moi). Pour synthétiser, disons j’ai au cours de l’année qui s’est écoulée depuis que j’ai suspendu ce blog, vu ma relation amoureuse avec M. se développer, se stabiliser, au point que nous vivons aujourd’hui sous le même toit (j’avais écrit « sur le même toit » − une quelconque interprétation freudienne ?). Relation différente de toutes celles qui précédèrent en ce qu’elle n’est ni folle, ni passionnée, ne tire pas son essence de malentendus ni d’angoisses (par opposition à l’amour passion). Relation paisible, dont les courts moments de doute initial furent les derniers consignés dans ce blog. Ch. avait donc raison. Un jour viendrait ou je rencontrerais une fille et ce ne serait pas orages et tempêtes, ce ne serait pas moi comme partie de la relation, mais la relation comme partie de moi. Point d’envolées lyriques, de perte de contrôle, simplement une douce et réconfortante habitude. Une relation calme dans laquelle je parviens a conserver ce nécessaire recul à la flexibilité sans laquelle il est impossible de prendre les courbes sans fracas. L’on se fâche, et ce n’est plus la panique. L’on s’éloigne et ce n’est plus l’abandon. Le recul permet une meilleure gestion du couple sur le long terme, parce qu’il n’est pas d’angoisse qui vienne se mettre au milieu de nos sentiments, les exacerbant, faussant nos décisions, et nous poussant à enchaîner les gaffes jusqu’à destruction de la relation.

Savoir maintenant dans quelle mesure cette nouveauté est le résultat naturel de mon évolution naturelle (une étape sur la ligne) et dans quelle mesure elle est celui d’une volonté éclairée est une autre paire de manches. S’il est certain que l’expérience aura fortement conditionné cette relation amoureuse (je n’aurais pu par exemple la vivre dix ans plus tôt), il faut aussi souligner que toutes les gaffes ne se sont pas effacées d’elles-même, soudainement, et que beaucoup ont été évitées. C’est par ma volonté qu’à maintes reprises j’ai réussi à ne pas céder à mon penchant naturel au mélodrame, et ce dés le début. Fort, probablement, des expériences passées, j’ai pu me forcer à ne pas agir avec précipitation, à museler mes élans passionnés, à donner le temps au temps. L’amour en aura perdu en beauté ce qu’il y aura gagné en robustesse.

Qu’on s’y attende donc : ce lyrisme qui me valut autrefois l’amitié de certains (et probablement l’inimitié de certains autres) risque de faire considérablement défaut à mes nouveaux textes. Nous verrons si je parviens à me tirer de cet écueil.

Remerciements

Au terme de cette introduction, et avant de m’atteler à la rédaction de véritables articles, je tiens à remercier ceux et celles qui, par leurs commentaires, leurs messages, ont contribué à maintenir en vie mon personnage virtuel pendant ses longs mois d’hibernation − et à en motiver le retour. Merci donc à Songe, Annaelle, Virginie, GreatExpectations, et aux autres, anonymes inclus, à qui je dois en grande partie d’éprouver une fois de plus l’agréable − et vaguement familière − sensation de terminer un nouvel article.

Ecrit par Barjac, le Samedi 27 Mai 2006, 09:46.
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Commentaires
Le 29/05/06 à 00:40
"ce lyrisme qui me valut autrefois l’amitié de certains (...) risque de faire considérablement défaut à mes nouveaux textes"

Salut, Barjac !
Contente de te "revoir" :)
Pour moi, avec ou sans "lyrisme", tu restes intéressant à lire.
(c'est comme ça, je m'attache aux gens, même virtuels)
Répondre à ce commentaire
Le 29/05/06 à 14:24
Merci m'dame ! Content de vous revoir itou !

L'intéressant à lire :)
Répondre à ce commentaire
Le 29/05/06 à 11:13

Quelle joie de découvrir le logo restylé pendant le chargement de la page ! "Cela veut donc dire que... ?" Oui c'est bien ce que cela veut dire !

Bon retour Barjac !

Répondre à ce commentaire
Le 29/05/06 à 14:28
Hello there ! Oui, je suis assez satisfait du "relouquage" de l'endroit (et toujours aussi modeste, on l'aura compris). Bien le bonjour de par chez vous et en avant vers de nouvelles aventures, Milou !

Le Capitaine Tintock
Répondre à ce commentaire
Le 03/06/06 à 06:37

Ravie de te revoir!!!

Quelques idées développées dans cet article ont fait mouche chez moi.... et oui! Evolution quand tu nous tiens!

Je t'embrasse

V.

Répondre à ce commentaire
Le 09/06/06 à 15:55
Ah ? Auriez-vous évolué ? Mais vers quoi ? Je n'ose imaginer. Beurk. ;)

Bises,

B.
Répondre à ce commentaire
Songe -
Le 09/06/06 à 09:37
Pas de doutes, il s'agit bien du même personnage :)

Ce style plus posé d'analyse est bien celui que j'ai connu antérieurement et s'il n'y transparait effectivement pas de réflexions torturées ou de passions vives, j'y reconnais cependant cette vitalité sous-jacente à chacun de tes écrits.

Je comprends ce sentiment d'évolution que tu décris dans ce texte, je ressens moi-même un profond apaisement, malgré quelques colères et tristesses qui émaillent le cours de mes jours, dans une relation où je n'ai plus cette impresion de naviguer sur les flots d'un océan agité, coquille de noix livrée à la tourmente de mes émotions. La relation est devenue ce doux réconfort dans lequel on se coule lorsque la fatigue survient, ou bien encore cet éclat qui vient souligner chaque jour d'un trait plus lumineux; c'est une infinité de choses simples et douces qui accueillent le coeur dans leur écrin sans le bousculer et malmener sans cesse avec des piques d'émotions.

Maintenant je ne pense que cette passion a simplement mûri, qu'elle ne connaît plus cet enthousiasme de l'enfant qui découvre les choses et ne peut s'empêcher de les saisir vigoureusement jusqu'à les briser, insouciant qu'il est de la nature fragile et délicate de ce qu'il étreint. La passion se distille dans nombres d'envies, d'ambitions qui viennent emplir l'horizon et ouvrent des perspectives heureuses dans celui-ci, c'est simplement cette somme de rêves qui éclosent au fur et à mesure que l'amour s'affermit, s'enracine. L'essentiel est de toujours préserver à ses relations un brin de folie qui surprenne et ravisse, ce petit rien inattendu qui témoigne de la vitalité qui continue d'habiter chacun de nos jours.

Je me demandais si tu avais conservé l'idée de l'écriture d'un roman à laquelle tu m'avais proposé de m'associer, si cette idée te revient avec l'envie qui l'avait fait naître, je serais toujours intéressé, ne serais-ce que parce que ma passion trop dispersée m'empêche de me concentrer seul sur certains objectifs et qu'il m'est bien plus facile de me concentrer sur ceux des autres :-)

En tous cas, j'accueille avec grand plaisir ton retour ici, que ce soit un mois, un an ou peut-être cinq, il y a toujours ici une place qui t'appartient et sur laquelle je ne manque jamais de jeter un oeil (et je ne semble pas être le seul ;)

Au plaisir cher Barjac !

Songe

 
Répondre à ce commentaire
Le 12/06/06 à 10:50
Salutations, l'ami !

Je vois que tu n'as rien perdu de ta ferveur, pour le plus grand plaisir du lecteur sur le retour.

Les passions seraient-elles mortes, résultat d'une usure de l'âme (disons, maturité) entraînant une perte de sensibilité ? Mon analyse est plus froide que la tienne, et s'il m'arrive encore parfois, lorsque je croise un parfum de nuit d'été, de sentir mon coeur se serrer au contact du souvenir, ce n'est jamais que pour m'en détourner, mélancolique. Ce sont là sans dout les seules émotions intenses qu'il m'arrive d'éprouver de manière assez régulière.

Là où l'enfant ne détruit plus par ignorance et maladresse, l'adulte érode par lassitude. Attitude devenue passive, où confort et sécurité ont remplacé désir et incertitude.

Je résonne de l'écho de ce que je fus ces nuits-là, j'en porte la mémoire. C'était il y a dix ans, mais une part de moi le nie. Je crois que le coeur est un organe étanche. Les paysages sentimentaux sont entièrement intérieurs, solitaires. Si 'autre y pénètre jamais, ce n'est que par le travail de notre imagination. Aimer, ce n'est pas s'émerveiller des battements du coeur d'autrui, c'est s'émerveiller des battements du sien. Ce sont nos propres sentiments qui nous submergent, et non ceux de l'autre. Cela conduisant plus ou moins à l'absurdité du sentiment amour sur le plan de l'idée - mais n'altérant en rien sa valeur sur le plan pratique : nous débarrasser, de manière durable, de la solitude physique.

Pour le brin de folie, je crois qu'il dépend essentiellement de l'idéal que l'on a de l'être aimé (ce même idéal né de l'imagination évoquée plus haut). Il m'est aisé d'être fou si je cours après un idéal (qui est lui-même fou, au sens plaisant du terme), il m'est au contraire difficile de jouer la carte du romantisme si cet idéal est malade ou décédé. Considérant ma relation amoureuse comme une sorte de contrat avec une personne que j'apprécie, par lequel je m'engage à fournir un support mental, affectif, physique et une source de divertissement, en échange des mêmes choses, qui s'exprimeront différemment que je suis homme ou femme. Point ici d'escapades dans l'herbe folle qui pousse derrière le gris décor de la vie - je semble avoir oublié l'emplacement exact de la porte du rêve.

Totalement oublié ? Pas exactement. Le rêve est toujours présent, avec ses couleurs vives et son goût de dragée, simplement, il a perdu tout lien avec le vécu. Pour le dire autrement : je rêve toujours, je ne crois simplement plus ce que je rêve. Je considère le rêve comme un exercice agréable, une formidable possibilité de notre esprit, mais divertissante et rien d'autre. En ce sens, si je raconte des histoires, ce sont désormais des mensonges. Mais, que l'on croie ou non à ce que l'on raconte, cela n'est-il pas secondaire ? L'objectif de l'histoire n'est-il pas de plaire à ceux qui, eux, y croiront ?

C'est bien d'une crise de la foi qu'il s'agit (et qui n'est pas sans équivalent d'ordre métaphysiques, mais j'expliquerai tout cela plus tard). La passion (amoureuse) est l'extase des adeptes de la religion Amour. Il n'est de passion sans foi, sans croyance solide, et mes croyances positives d'autrefois, fruits de mon inexpérience et de mes attentes vis à vis du monde, semblent s'effondrer les unes après les autres, au profit de nouvelles croyances, tirées de l'expérience et de l'analyse, celles-la, et pour la plupart négatives (croyance en l'inexistence d'un amour tel que je le concevais, doutes sérieux sur la validité de la doctrine chrétienne, croyance en l'homme comme créature solitaire par nature).

Des projets d'écriture ? J'en ai quelques-uns, mais qui n'ont pas encore dépassé le stade de « l'idée intéressante ». Il me faudrait y mettre de l'ordre. Mais pourquoi pas, en effet, tenter quelque chose ? Je t'en dirai plus par email dés que j'aurai clarifié ma poignée d'embryons de scénarios.

Bien à toi,

Barjac
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